Le Premier ministre, chef du gouvernement, monsieur Luc Adolphe Tiao, présentera le Mercredi 30 janvier 2013 devant les députés nouvellement élus et réunis dans l`hémicycle de l`Assemblée nationale, sa Déclaration de politique générale.
Reconduit au poste de premier Ministre le 2 janvier 2013, suite aux dernières élections couplées législatives et municipales du 2 décembre 2012, M. Luc Adolphe Tiao va exposer devant la représentation nationale les grands axes de la politique d`action de son gouvernement, sur la base de la lettre de mission que le Président du Faso lui a assignée et de son programme politique « Bâtir, ensemble, un Burkina émergent ».
La Déclaration de politique générale du Premier ministre est désormais une tradition de la gestion républicaine de l`Etat. Contrairement à toutes les déclarations de politique générale présentées jusque là par les six Premiers ministres qui se sont succédé depuis 1992, la présente déclaration sera suivie de débats et donnera lieu à un vote.
Elle intervient après les réformes institutionnelles de 2012 qui ont consacré une révision de la constitution du Burkina Faso. L’adoption de la loi N°033-2012/AN du 11 juin 2012 portant révision de la constitution, en son article 63, alinéa 4 et suivants, dispose que:
- dans les trente jours qui suivent sa nomination, le Premier ministre fait une déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale.
- cette déclaration est suivie de débats et donne lieu à un vote. L’adoption de cette déclaration vaut investiture.
- Si la déclaration de politique générale ne recueille pas la majorité absolue des membres composant l’Assemblée nationale, le Président du Faso met fin aux fonctions de Premier ministre dans un délai de huit jours.
- Il nomme un nouveau Premier ministre.
En rappel, la présente Déclaration de politique générale est le deuxième exercice auquel se livrera M. Luc Adolphe Tiao qui a été nommé la première fois au poste de Premier ministre le 18 avril 2011. La première déclaration de politique générale a eu lieu le 20 octobre 2011, mais n’avait pas été suivie de débats ni de vote.
La Direction de la Communication et de l’Information du Premier ministère