L’Union pour le progrès et le changement a organisé, le 23 janvier 2013 à son siège à Ouagadougou, une présentation de vœux à la presse nationale. A l’occasion, le président du parti, Zéphirin Diabré, a rendu un vibrant hommage à la presse burkinabè pour le travail qu’elle abat. Nous vous proposons en intégralité le discours qu’il a prononcé à cette occasion.
« Mmes et Messieurs les représentants des partis politiques ; Mmes et Messieurs les représentants des organes de presse ; Honorables députés membres du groupe parlementaire UPC ; Militants, Sympathisants et responsables politiques de l’Union pour le Progrès et le Changement Honorables invités Mesdames et messieurs
Par ma voix, la haute direction politique de l’Union pour le Progrès et le Changement vous remercie chaleureusement, pour avoir bien voulu honorer de votre présence, cette cérémonie de présentations des vœux de notre parti à l’endroit de la presse et, à travers elle, à l’endroit de nos militants et sympathisants et de l’ensemble des vaillantes populations du Burkina Faso.
Notre pays souhaite que l’année 2013 qui commence soit pour le Burkina Faso une année de paix, de concorde, de progrès, et de prospérité mieux partagée.
A chacune et chacun de nos compatriotes, nous souhaitons une santé de fer, de la concorde dans leur famille, du succès professionnel sur le lieu de travail, et une prospérité plus grande pour affronter les problèmes de la vie quotidienne.
A l’ensemble de la presse de notre pays, dont nous admirons l’abnégation, la créativité et le courage, notre parti souhaite que 2013 marque de nouvelles conquêtes dans la liberté d’écrire, et beaucoup de succès professionnel pour renforcer la pérennité de nos organes de presse. Plus que tout autre segment de notre société, notre presse a écrit les plus grandes lignes de notre liberté collective dans la sueur et dans le sang.
Témoin privilégié de ses difficultés quotidiennes de fonctionnement, l’Union pour le Progrès et Changement redit ici toute l’admiration qu’elle lui porte. Notre presse peut être assurée de notre soutien, dans la noble et exaltante mission d’information et de conscientisation des Burkinabè qui est la sienne. A tous les partis politiques ici présents ou non, à leurs dirigeants et leurs militants, l’UPC est heureuse de pouvoir présenter ses meilleurs vœux de santé, de succès politiques et de cohésion renforcée.
Nous formons particulièrement le vœu ardent que 2013 voit se renforcer l’unité de notre opposition, s’accroître sa force de frappe politique sur le terrain et se consolider sa crédibilité aux yeux des Burkinabè, condition plus que sine qua non pour réussir l’alternance.
A tous les militants et sympathisants de notre parti, nous disons Très bonne et Très heureuse année 2013.
L’année 2012 qui s’achève restera dans les annales de notre parti comme celle de notre véritable entrée sur la scène politique nationale. Prenant part pour la première fois à un scrutin, l’UPC a réussi la prouesse de devenir la deuxième force politique de notre pays, avec 19 députés.
Ce succès, nous le devons au travail opiniâtre de nos militants et sympathisants qui ont su braver menaces et intimidation, pour inscrire notre parti dans le paysage politique de notre pays.
C’est le lieu pour moi, au nom de la direction politique de notre parti, de leur rendre l’hommage que nous leurs devons, et de souhaiter que la providence leur donne en abondance santé, engagement, abnégation et courage, pour poursuivre le très long travail d’implantation qui nous attend.
Comme nous l’avons souligné à maintes reprises, le succès de l’UPC à ces élections est d’abord et avant tout le succès de l’opposition, et celui des forces de changement dans notre société. Mais si les forces de changement ont obtenu des résultats appréciables lors de ce scrutin, il n’en demeure pas moins que le chemin de l’alternance reste encore long.
L’ensemble des forces politiques de l’opposition ont réuni moins de 40% des suffrages exprimés. Même en prenant en compte les irrégularités et les fraudes qui ont entaché le scrutin, nous devons accepter que nos résultats aient besoin d’être sensiblement améliorés.
Notre parti est déjà dans cette disposition d’esprit. Nous devons refuser de verser dans l’autosatisfaction et le triomphalisme, et nous convaincre que, pour gagner demain, il nous faut dès aujourd’hui travailler, et travailler très dur.
C’est pour cela que 2013 doit marquer pour notre parti un effort supplémentaire d’implantation, de conquêtes de nouveaux territoires et de nouveaux segments de la société.
Parce que le travail qui nous attend est difficile, nous devons redoubler d’engagement, d’abnégation, de sacrifices et de cohésion.
C’est le lieu pour moi d’inviter les militants de l’UPC à la vigilance face aux inévitables manœuvres d’infiltration et de division qui ne tarderont pas à démarrer, si elles ne l’ont pas déjà fait. Notre parti est aujourd’hui l’objet de nombreuses convoitises, et tous les mécaniciens de la politiques passés maîtres dans l’art de détruire les forces politiques montantes, ne ménageront aucun effort pour tenter de nous diviser, de recruter en notre sein ou d’infiltrer des agents pour nous contrôler de l’intérieur, ou de nous discréditer en distillant les pires calomnies.
C’est en restant totalement loyal vis-à-vis de notre parti, et fidèles à nos convictions, que nous trouverons la force pour affronter ces défis.
Mmes et Messieurs les représentants des partis politiques, Mmes et Messieurs les représentants des organes de presse, Honorables députés membres du groupe parlementaire UPC, Militants, sympathisants et responsables politiques de l’Union pour le Progrès et le Changement, Honorables invités, Mesdames et Messieurs,
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