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Sidwaya N° 7342 du 24/1/2013

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Déplacés maliens au Burkina : Les premières Dames, Mintou Traoré et Chantal Compaoré apportent leur réconfort
Publié le lundi 28 janvier 2013   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
Les premières Dames, Mintou Traoré et Chantal Compaoré


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La première Dame du Mali, Mintou Traoré et son homologue du Burkina Faso, Chantal Compaoré ont rendu visite aux réfugiés maliens vivant à Sagniogniogo, dans la commune rurale de Pabré, le jeudi 24 janvier 2013. Les deux personnalités ont témoigné leur soutien et leur solidarité aux populations déplacées du Mali à l’occupation de la partie Nord de ce pays en février 2012 par des groupes armés.

Pour sa première visite au Burkina Faso le 24 janvier 2013, la première Dame du Mali, Mintou Traoré est allée à la rencontre de ses compatriotes réfugiés sur le site de Sagniogniogo, à environ 35 km à la sortie Nord de la capitale. Son homologue du Burkina Faso, Chantal Compaoré qui l’a accueillie à l’aéroport international de Ouagadougou était à ses cotés à cette occasion. Echange avec les refugiés, visites des infrastructures sociales de base ont été les moments forts de cette visite.
Devant une population fortement mobilisée, composée de réfugiés maliens et d’autochtones de Sagniogniogo, Mme Traoré a exprimé le soutien, la compassion et la solidarité du président de la République malienne, Dioncounda Traoré et de l’ensemble du peuple malien, à ses compatriotes déplacés du Mali, suite à la crise armée. « Je souffre énormément de voir des pères et des mères abandonner leurs familles pour prendre la route de l’exil, souvent sans bagage à cause de cette guerre inutile et insensée qui nous a été imposée par des aventuriers et des terroristes de tout acabit. Je souffre de voir ces centaines d’enfants dont l’avenir est compromis par des individus aux projets criminels inavoués », a déclaré l’épouse du Président Dioncounda Traoré. Elle a rappelé que l’islam est une religion de paix, de tolérance et est antinomique aux agressions et exactions auxquelles s’adonnent les terroristes. « Je suis convaincue que les actions menées par nos forces de défense et de sécurité, avec l’appui de la communauté internationale, viendront à bout de ces forces du mal (…) Nos souffrances ne seront que de mauvais souvenir », a rassuré Mme Traoré. Et d’inviter ses frères et sœurs du Mali à prier pour le retour de la paix et la libération des zones occupées.
Au peuple du Burkina Faso, avec au premier chef, le Président du Faso, Blaise Compaoré et son épouse, Mme Traoré a témoigné sa gratitude et sa reconnaissance. « Je remercie le président Blaise Compaoré, médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne pour son soutien diplomatique et militaire pour la reconquête du Nord-Mali et la préservation de la démocratie ».

Des dons, séance tenante

A l’endroit de Mme Compaoré, elle a laissé entendre : « Merci pour votre soutien constante aux réfugiés maliens ». Soutien qui s’est une fois de plus manifestée ce jour avec la promesse faite par la première Dame du Burkina Faso de doter le CSPS du site des réfugiés, d’une moto-ambulance. Elle s’est également engagée à résoudre les problèmes liés à la l’accessibilité à l’eau potable et à la scolarisation des enfants des réfugiés. Ce, en réponse aux difficultés évoqués par les réfugiés, à savoir le problème d’évacuation des urgences sanitaires vers le centre de santé du village, l’insuffisance d’eau potable, le manque d’électricité et de réseaux de téléphonie. Toutefois, les déplacés ont salué les autorités burkinabè et maliennes ainsi que les organisations non gouvernementales pour les efforts déployés dans le cadre de l’amélioration de leurs conditions de vie. « Nous voulons la paix pour pouvoir retourner chez nous. Nous avons la nostalgie de nos parents restés au Mali… », a martelé la porte-parole des femmes réfugiées, Fadimata Walet Oumar. A l’endroit de tous, Mme Compaoré a formulé ce vœu : « mon souhait, c’est que vous soyez dans de très bonnes conditions au Burkina Faso mais surtout que la guerre prenne fin ».
Elle a en sus fait comprendre aux réfugiés qu’ils ne sont pas des laissés-pour-compte. « Nous ne vous avons pas oubliés, ni le Burkina Faso ni le Mali et nous sommes venues vous apporter notre réconfort de mères et de filles », a-t-elle insisté. Pour sa part, la première Dame du Mali a promis transmettre les préoccupations formulées par les 2000 réfugiés du site aux autorités maliennes. Mais avant de quitter le camp des réfugiés pour découvrir de visu les infrastructures sociales de base, Mme Mintou Traoré a fait don de cinq millions de FCFA aux occupants. Premier arrêt, le forage le plus proche du site. Les personnalités ont pu constater la fonctionnalité de l’ouvrage, et apprécier sa fréquentation par les bénéficiaires. Deuxième arrêt, l’école de Sagniogniogo située à quelques encablures du site des réfugiés. A ce niveau, Mme Compaoré et son hôte ont visité la classe de CP1, sous une tente, où sont inscrits une cinquantaine d’élèves. L’insuffisance de tableaux et de tables-bancs sont quelques difficultés qui ont été exposées par l’enseignant, Doulalle Sawadogo. Le dernier arrêt a été le Centre de santé et de promotion sociale (CSPS). Mme Compaoré et Mme Traoré ont visité les différents locaux, parmi lesquels, la salle de consultation et la maternité. Les deux Dames ont promis poursuivre leurs actions en faveur de l’amélioration des conditions de séjour des réfugiés. Ainsi, Mme Traoré a-t-elle offert des enveloppes financières dont les contenus n’ont pas été dévoilés pour le CSPS et l’école.

Séraphine SOME/MILLOGO

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