La bonne gouvernance économique de toute nation passe nécessairement par une formation adéquate des agents exerçant dans les domaines économique et financier.
Conscientes de cet état de fait, les autorités burkinabè ont eu de la vision en mettant sur orbite depuis 1988 l’école nationale des régies financières (ENAREF) qui, au-delà de former des cadres, a été au fil du temps, le carrefour de formation des agents venus de différentes contrées de l’Afrique. Cette année le 25e anniversaire de l’école est célébrée sous le thème « La contribution de l’ENAREF à l’amélioration des finances publiques des Etats », le directeur général Dr. Nébila Amadou Yaro entouré de son staff a animé un point de presse dans l’enceinte de l’école le 18 janvier 2013 pour montrer aux hommes de médias l’évolution de l’ENAREF, ses acquis ses difficultés et ses perspectives.
Sans tambours ni trompettes, l’ENAREF a imposé ses marques durant un quart de siècle au service du développement du Burkina. La qualité de la formation qu’elle assure a fini par convaincre une dizaine de pays d’Afrique à se référer à l’école pour la formation de ses cadres.
Ce 25e anniversaire a été l’occasion pour les autorités administratives de ladite école de faire le bilan de ce jubilé d’argent, lequel bilan orientera désormais les actions des autorités sur le comment assurer une perspective heureuse à l’ENAREF, au moyen d’outils nouveaux.
Pour le directeur général de l’école, Dr. Amadou Yaro, l’établissement ouvrira les années à venir ses portes au secteur privé, aux associations et aux ONG au motif que la bonne gestion économique est indispensable pour une meilleure rentabilité de leurs activités.
Du reste, le secteur privé et les associations jouent un rôle prépondérant dans l’activité économique de nos populations au Burkina si bien que l’Etat s’est engagé à leur offrir toutes les opportunités nécessaires à leur pleine efficacité.
En d’autres termes dans la décennie à venir l’ENAREF ambitionne de s’ouvrir à de nouveaux partenaires, tout en œuvrant à poursuivre le processus de la certification ISO afin de mettre l’école en adéquation avec les normes internationales en matière de qualité. Au nombre des acquis depuis sa création, l’ENAREF dispose de ses propres locaux, il y a 19 ans de cela.
De même, le personnel a considérablement évolué tant en quantité qu’en qualité. Seulement le hic est que ce personnel ne bénéficie pas encore d’un statut particulier. Le manque de motivation du personnel enseignant semble donc reposer sur cet état de fait. Mais fort heureusement, des réflexions sont en train d’être menées dans ce sens.
C’est donc dire qu’une prise de conscience est déjà effective et que désormais les choses s’amélioreront dans ce temple comme l’a laissé entendre le directeur général Dr Yaro : « Il nous appartient, nous qui avons la responsabilité actuelle de sa gestion de préserver les acquis et de creuser de nouveaux chantiers pour l’avenir.
Même si nous imaginons que tous les objectifs que nos devanciers s’étaient fixés n’ont pas été atteints, nous devons nous inspirer de leurs expériences pour mettre définitivement l’école au rang des grandes écoles incontournables en matière de formation dans les domaines économiques et financiers ».
Ainsi donc le 25e anniversaire de l’ENAREF qui s’étendra sur toute l’année 2013 serait en réflexion notamment : quelle ENAREF dans la décennie à venir ?
Comment peut-elle être plus proche de ses partenaires ? , etc. pour donner davantage de l’éclat à ce rendez-vous du donner et du recevoir, un colloque international sera organisé et portera sur la fiscalité du secteur rural et contribuera à la mise en œuvre de la stratégie de croissance accélérée (SCADD).
Nous suivrons l’intégralité des activités de l’anniversaire de cette école économique burkinabè pour vous dans nos prochaines parutions.
