«Awango by Total», le nouveau système d`éclairage solaire à bas coût que Total Burkina propose va certainement bouleverser le quotidien de nombreux ménages burkinabè. Pour mettre le produit sur orbite au Burkina Faso, le groupe pétrolier n’a pas fait dans la dentelle ce 23 janvier 2013 à Ouagadougou. Conférence de presse suivie du lancement officiel dans le quartier périphérique de Yamtenga, ambiance festive et éblouissante avec la participation du ministre burkinabè des Mines et de l’énergie, Salif Lamoussa Kaboré...tout était mis en œuvre pour que la lumière Total soit accueillie dans de bonnes conditions.
Yamtenga se situe au secteur 51 du nouveau découpage de la ville de Ouagadougou. D’habitude plongé dans le noir, le quartier a changé d’aspect le temps d’une nuit. L’éclairage, apporté par Total Burkina à travers ses lampes solaires sur le site de la cérémonie, a provoqué la curiosité et surtout l’émerveillement des populations de ce quartier dit non-loti. Un millier de lampes solaires dont «l’intensité lumineuse est au moins deux fois supérieure à celle d’une lampe à pétrole», ont été déployées sur le site. C’est grâce à leur éclat que discours, buffet et prestations artistiques et humoristiques ont pu se dérouler.
Pour Total Burkina, il s’agit d’offrir des solutions solaires photovoltaïques novatrices et sûres pour résoudre l’embarras quotidien de populations au faible revenu et vivant sans électricité. Cet objectif de la nouvelle offre Awango by Total, présente un ensemble de produits et services répondant aux besoins d`éclairage et de chargement de téléphones portables des populations peu nanties et vivant dans les non-lotis ou les villages.
Depuis le 23 janvier 2013 donc, ces «faibles revenus», ou tous ceux qui désirent simplement s’offrir un éclairage solaire, peuvent acquérir cet équipement solaire photovoltaïque à bas coût dans plus de 80 points de vente au Burkina Faso, dans les stations services Total et dans les boutiques «Nafa naana» de Entrepreneurs du Monde, structure de micro-finance partenaire de Total Burkina dans le cadre de la distribution des lampes.
Il y en pour tous les besoins et pour toutes les bourses. Awango by Total se décline en effet en quatre types de lampes, toutes "low cost", toutes portables: la S10- d light, la S250- d light, la T-Lite Sundaya et l’Ulitium Sundaya. Les trois dernières, en plus de l’éclairage qu’elles fournissent, offrent la possibilité de recharger la batterie d’un téléphone portable. Les prix varient de 5 500 à 80 000 francs CFA. D’une très grande autonomie, ces lampes ont une garantie d`un à deux ans. En matière de qualité d’éclairage, aucune commune mesure avec les traditionnelles lampes à piles ou à pétrole, assurent les auteurs de l’initiative!
Pour le directeur général de Total Burkina, Olivier Lassagne, le lancement de ces produits marque un «tournant déterminant» dans les activités de la société. «Désormais, nous pensons solaire» a-t-il indiqué. La stratégie de Total Burkina est en effet de «permettre à des foyers vivant sans électricité, avec de faibles revenus, d’accéder à des solutions solaires photovoltaïques innovantes et fiables.»
Le maire de l’arrondissement de Bogodogo, Sandaogo Henry Kaboré, a, au nom de la population, témoigné sa «joie» et sa «gratitude» à l’endroit de Total Burkina pour l’alternative que la société offre aux populations à faibles revenus et vivant dans les quartiers non-lotis de s’éclairer à moindre coût.
«Le solaire est une énergie d’avenir», confirmera le ministre burkinabè des Mines et de l’énergie, Salif L. Kaboré. Il soulignera par ailleurs la place «importante» qu’occupe l’Energie dans la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD), le référentiel de développement du Burkina Faso.
Avant le lancement officiel, les lampes solaires de Total Burkina ont été testées auprès de certaines membres de l’Union des groupements féminins/Ce Dwane Nye de Réo, une localité située à environ 115 km de Ouagadougou. Une expérience inoubliable pour la présidente du Groupement, Beyumé Bationo, qui a reçu les lampes de type Ulitium Sundaya. «Le jour de l’installation, se souvient-elle, tous mes voisins sont venus admirer l’éclairage. Et depuis, les enfants peuvent faire leurs devoirs jusqu’à une certaine heure de la nuit. C’est un soulagement pour nous. Surtout quand on compare cela avec l’investissement que nous faisions autrefois dans les piles», témoigne - t-elle. Un aveu qui conforte Total Burkina dans son choix de faire de ce «business social» un modèle «innovant, rentable et durable».