La Force internationale d`intervention au Mali doit être composée de 3 300 hommes. Mais la mission demande à être précisée, et l`arrivée des soldats reste lente.
À Bamako, il aura fallu attendre six jours après le déclenchement de l`opération Serval pour voir défiler les premières troupes africaines. Des Nigérians en l`occurrence, arrivés le 17 janvier, quelques heures avant les Tchadiens et les Togolais. Six jours, cela peut paraître long. « Pour nous, c`est en fait assez court », souffle un chef d`état-major d`un pays de la région.
Pour une fois, ce ne sont par les réticences politiques qui expliquent ce délai. Dès lors que les jihadistes ont lancé l`offensive, « tout le monde était d`accord pour intervenir », indique un ministre des Affaires étrangères de la zone. De fait, les voisins du Mali n`ont ainsi pas traîné pour annoncer l`envoi de soldats au sein de la Force internationale de soutien au Mali (Misma), pour un total de 3 300 hommes.... suite de l'article sur Jeune Afrique