CAN 2013 : sacrées Antilopes d’Ethiopie #aOuaga

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CAN 2013 : sacrées Antilopes d’Ethiopie

Publié le vendredi 25 janvier 2013 | Le Pays

© Autre presse par Chris Ricco/Backpagepix
Football/CAN 2013: L`Ethiopie (110eme au classement FIFA) neutralise les Zambiens champions en titre (1-1)
Lundi 21 Janvier 2013. Groupe B. Stade Nelspruit en Afrique du Sud. La Zambie championne en titre tenu en échec face à l`Ethiopie (1-1)

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Football : CAN 2013

L e groupe C de cette 29e CAN Afrique du Sud 2013 a livré le verdict de sa première journée le 21 janvier dernier au Mbombela stadium de Nelspruit avec deux nuls sur le score identique de 1 but partout entre la Zambie et l’Ethiopie et le Nigeria face au Burkina. Mais, la formation qui a retenu l’attention des observateurs n’est autre que celle des Walya ou Antilopes d’Ethiopie.

« Nous sommes revenus pour conquérir l’Afrique », nous confiait un confrère éthiopien avec lequel nous échangions à la pause du match Zambie – Ethiopie alors que les Chipolopolos menaient par 1 but à 0. On s’interrogeait bien sur quels arguments se basait-il pour croire que son équipe nationale, les Walya ou les Antilopes, trente et un an après une participation à la CAN, reviendrait s’imposer du coup dans cette faune du football continental. Le jeu produit au cours de la première partie était-il convaincant ou l’équipe n’a pas encore sorti toutes ses armes ? Si on ne met pas ça au compte de l’effet de surprise ou de l’euphorie des retrouvailles avec la CAN, on peut affirmer que l’Ethiopie est une belle petite machine en construction qui aura à coup sûr son mot à dire pendant cette compétition au vu des 90mn face aux tenants du titre. Qui l’aurait cru ou parié avant le début du tournoi sur cette formation éthiopienne, considérée comme le cendrion du groupe C, en ouverture des matchs de Nelspruit devant Christopher Katongo et compagnie. Et pourtant, ce sont les Chipolopolos qui ont pratiquement souffert le martyre, évitant de peu l’humiliation.

Ce qui a fait dire à Hervé Renard, entraîneur de la Zambie, répondant à un confrère nigérian à la conférence de presse d’après-match, « ne vous mettez pas la pression face à cette équipe éthiopienne », ajoutant même qu’ils peuvent remercier leur gardien de but, Kennedy Mweene, certainement pour avoir sauvé la Zambie en dégageant un penalty de Saïd Saladin à la 24e mn. Bien en place tactiquement avec une bonne occupation du rectangle vert, les Antilopes d’Ethiopie ont tout simplement émerveillé et séduit par la qualité de leur jeu. Un football d’école tout simplement. Même réduit à 10 avec l’expulsion de son gardien de but Bushura Jemal Tasew à la 31e mn et mené au score suite au but de Collins Mbesuma à la 45e mn, les poulains du technicien éthiopien, Sewnet Bishaw, n’ont pas fermé le jeu. A l’image de son métronome milieu et capitaine Gebreyes Adane Girma, auteur de l’égalisation à la 65e mn, de Gobena Asrat Megersa ou surtout de la star de l’équipe, Saïd Saladin (un des rares à évoluer à l’étranger), le joueur le plus cher de l’histoire de son pays pour un transfert de 200 mille euros, soit plus de 130 millions de F CFA au club égyptien de Wadi Degla SC en 2011, l’Ethiopie a maintenu le rythme de son jeu fait de petites passes, en mouvement et varié.

Malgré les différents changements opérés, les Chipolopolos ne sont jamais parvenus à imposer leur rythme ou à jouer comme un favori de ce tournoi même lorsque les Ethiopiens ont, par moments, fermé pour préserver le nul. Il faudra revenir sur terre et ne pas être trop séduit par cette équipe des Antilopes et croire qu’elle peut tout déménager. Elle devra confirmer tout le bien dont les observateurs disent d’elle et ce sera face à une sélection burkinabè, plus que jamais déterminée à jouer crânement sa chance dans cette 29e CAN après avoir rejoint le Nigeria au score dans les dernières secondes. Et ce vendredi 25 janvier, c’est un autre match auquel, il faudra s’attendre entre Ethiopiens et Burkinabè qui auront besoin d’une simple victoire et voir venir la qualification avec beaucoup plus de sérénité.

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