Le Burkina Faso vient de bénéficier d’une exemption d’entreprendre une seconde validation pour l’initiative pour la transparence des industries extractives(ITIE), a appris APA jeudi auprès du ministère en charge des mines.
Le conseil d'administration de l'ITIE a pris la décision d'accorder au Burkina Faso, une exemption d'entreprendre une seconde validation au regard de la longueur du processus et des efforts du pays.
« Cette décision augure de bonnes perspectives pour notre pays, quant à l'obtention du statut de « Pays Conforme » à l'ITIE », selon la source.
La candidature du Burkina Faso à la conformité dans le processus de l'Initiative battait de l'aile.
En 2012, une mission conjointe de la Banque mondiale et du Secrétariat international de l'Initiative, avait du taper du poing sur la table pour rappeler aux Autorités burkinabé, l'urgence de donner un coup de pied au processus.
Trois ans après avoir obtenu le statut de Pays -candidat, le Burkina Faso court toujours après celui de Pays conforme.
La validation entamée en novembre 2010 n'ayant pas pu être achevée dans le délai, le Conseil d'administration de l'Itie, avait, sur requête du gouvernement, prolongé l'échéance jusqu'en fin 2012, puis en avril 2013.
Désormais, le pays a jusqu'en fin 2013 pour satisfaire toutes les exigences de l'ITIE et devenir Pays Conforme.
L'admission à l'Itie, est un critère pour maintenir la confiance des investisseurs et attirer de nouveaux dans le secteur minier.
Depuis 2009, l'or est devenu le premier produit d'exportation devant le coton.
On dénombre à ce jour, 859 titres miniers valides.
Les Autorités burkinabé se sont engagées élaborer un nouveau code minier avant avril 2013.
Les années à vénir seront marquées par l'entrée en production de 7 nouvelles mines, ce qui portera la contribution du secteur minier à 22% du PIB.
Le secteur minier est actuellement constitué de 8 mines en exploitation et une dizaine d'autres projets avancés pour l'or à des réserves estimées à 500 tonnes.
