Le bureau politique national de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) et son président Zéphirin Diabré ont présenté, ce mercredi 23 janvier 2013 à Ouagadougou, leurs vœux à l’ensemble de la presse nationale. Cette cérémonie a été l’occasion pour le premier responsable du «parti du lion » d’appeler ses militants à plus de vigilance…
«Plus que tout autre segment de notre société, notre presse a écrit les plus grandes lignes de notre liberté collective dans la sueur et le sang. Témoin privilégié de ses difficultés quotidiennes de fonctionnement, l’UPC redit ici toute l’admiration qu’elle lui porte…», a laissé entendre le président de l’UPC aux différents organes de presse représentés au cours de cette cérémonie de présentation de vœux. Il a, en outre, souhaité que l’année 2013 soit marquée «de nouvelles conquêtes dans la liberté d’écrire, et beaucoup de succès professionnel pour renforcer la pérennité des organes de presses». Par ailleurs, il a affirmé aux médias présents, le soutien permanent et sans faille de son parti pour les combats qu’ils viendraient à mener.
En s’adressant à l’opposition (représentée à la cérémonie par quelques partis), le leadeur de l’UPC, a formulé le vœu que la nouvelle année voit le renforcement de l’unité de l’opposition et que sa force de frappe politique sur le terrain s’accroisse de sorte que sa crédibilité aux yeux des Burkinabè se consolide.
Pour terminer, Zéphirin Diabré a invité les militants de son parti à plus de vigilance face aux inévitables manœuvres d’infiltration et de division qui ne tarderont pas à amorcer. «Notre parti est aujourd’hui l’objet de nombreuses convoitises, et tous les mécaniciens de la politique passés maitres dans l’art de détruire les forces politiques montantes ne ménageront aucun effort pour tenter de nous diviser, de recruter en notre sein ou d’infiltrer des agents pour nous contrôler de l’intérieur», prévient-il.
Porté officiellement sur les fonts baptismaux en 2010, l’Union pour le progrès et le changement, parti d’opposition fondé par l’ancien ministre Zéphirin Diabré, a créé la surprise à l’issue des élections couplées-législatives et municipales- du 2 décembre 2012 en se classant deuxième force politique du Burkina Faso après le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir). L’UPC a en effet glané 19 députés-sur 127- et 1 615 conseillers municipaux repartis dans 251 communes de pays.
