Le Ministère des droits humains et de la Promotion civique invite les professionnels du cinéma, gérants de cyber café et de vidéo- projection au respect des règles régissant l’exploitation des films pornographiques. Les 17 et 18 janvier 2013 à Bobo-Dioulasso, ils ont bénéficié d’une formation sur les conséquences désastreuses des films obscènes sur l’éducation des enfants.
La formation a permis aux personnels de cinéma, gérants de cyber café et de vidéo-projection de s’imprégner des textes régissant la pratique de leur métier. Il s’agit en particulier, de ceux réglementant l’exploitation des films pornographiques. L’enjeu, c’est de faire prendre conscience des conséquences désastreuses desdits films sur les enfants, selon la ministre des Droits humains et de la promotion civique, Julie Nignan. En effet, a-t-elle expliqué, les enfants ont besoin d’évoluer dans un climat social d’amour et de protection pour leur plein épanouissement. Au regard de leur immaturité, leur incapacité de discernement, ils doivent être tenus loin des films, qui peuvent inciter à la débauche, à la prostitution, punis dans le code pénal burkinabè. Selon Mme Nignan, le Burkina Faso a ratifié les textes et les différentes conventions relatifs à la protection des enfants. Même si, elle reconnait à la famille le rôle de « première ligne de défense » des intérêts des enfants, la ministre des Droits humains et de la promotion civique a interpellé tout le monde, surtout les personnels du cinéma, des gérants de cyber café et de vidéo-projection. Elle leur a demandé de pouvoir renoncer aux revenus que les films pornographiques peuvent leur procurer en ne les diffusant pas afin de garantir la protection des tout-petits.