La formation à l’initiation au Braille et à la prise en charge éducative de l’enfant vivant avec un handicap visuel a pris fin à Bobo- Dioulasso, le 19 janvier 2013, sur des promesses d’engagements des autorités de l’éducation.
Au terme de six jours d’échange et de participation active, la session de formation des encadreurs pédagogiques du primaire et du secondaire ayant en charge les enfants vivant avec un handicap visuel s’est achevée sur des notes d’engagements des autorités et des acteurs de l’enseignement, mais aussi d’espoir pour les handicapés. En effet, les autorités de l’enseignement de la ville de Sya, notamment la directrice régionale de l’enseignement de base et de l’alphabétisation, Mme Salimata Konaté et le directeur provincial de l’enseignement de base et de l’alphabétisation, Lamissa Traoré se sont engagés à accompagner l’initiative Braille et la prise en charge éducative de l’enfant déficient visuel de l’Union nationale des associations pour la promotion des aveugles et malvoyants (UN-ABPAM). Ils ont promis de plaider la cause de ces enfants à tous les niveaux. Mais davantage au niveau de leur ministère de tutelle, en sollicitant l’engagement de tout le personnel pour permettre aux enfants déficients visuels d’avoir de bonnes conditions d’étude afin de démentir la vision négative de marginalisation dont ils sont l’objet. « Ils ont promis de respecter la loi n°12 de la charte des droits de l’enfant qui dit que tout élève doit bénéficier à l’éducation scolaire, quel que soit l’endroit où il se trouve », a indiqué le président de l’UN-ABPAM, Guy Yaméogo. Dans la même veine, ils se sont engagés à encadrer les enseignements qui ont en charge l’éducation de ces enfants. Pour ce faire, ils ont promis de leur trouver les outils indispensables et les bagages requis au bon déroulement de leurs cours. Par ailleurs, les directeurs d’école se sont également engagés à donner le meilleur d’eux-mêmes, afin qu’élèves aveugles ou malvoyants trouvent leur compte auprès de leurs camarades non déficients. « Les directeurs d’école ont promis de peser de tout leur poids pour qu’ils connaissent une intégration parfaite et épanouie », a souligné M. Yaméogo. Aussi, les membres de l’UN-ABPAM locale, c’est-à-dire l’école des jeunes aveugles de Bobo-Dioulasso se sont engagés à ce que les déficients visuels bénéficient de toute l’attention qui sied dans le cadre de l’éducation. « Grâce à l’éducation, ces enfants doivent avoir un meilleur enseignement leur permettant de s’épanouir. A travers les activités éducatives, ils doivent bénéficier d’une ouverture d’esprit, grâce à des visites de sites culturels, tout ce qu’il y a de merveilleux pour les autres personnes », a reconnu le président de l’UN-ABPAM. Pour M. Yaméogo, la formation a connu un succès, en ce sens que le public-cible a adhéré à la cause de l’UN-ABPAM. « Nous nous réjouissons surtout de l’appel des autorités de l’enseignement invitant toutes les bonnes volontés à soutenir les enfants déficients visuels à tout point de vue. Au demeurant, nous sommes convaincu que c’est la main dans la main que nous arriverons à leur donner une éducation inclusive et adéquate », a-t-il conclu.