Le match nul des Etalons fait la Une des journaux #aOuaga

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Le match nul des Etalons fait la Une des journaux

Publié le mardi 22 janvier 2013 | AIB

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Football/CAN 2013, Groupe C: les étalons du burkina arrachent un nul dans les derniers instants face au Nigeria (1- 1)
Lundi 21 Janvier 2013. Groupe C. Stade Nelspruit en Afrique du Sud. Le Burkina égalise dans les dernières minutes et tien en echec le Nigeria.

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CAN 2013/Groupe C: Le Burkina Faso et le Nigeria se neutralisent (1-1)

RTI - 21/1/2013

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Football : CAN 2013

Ouagadougou – Le match nul (1-1) arraché par les Etalons du Burkina devant les Super Eagles du Nigeria est le sujet commun largement commenté dans la presse burkinabè de ce mardi.

Le but de l’égalisation marqué à la 94e minute, a donné un match considéré comme une victoire aux yeux de plusieurs commentateurs. « La bravoure payante des Etalons », titre le quotidien privé « Le Pays » qui parle de « nul héroïque » obtenu par une « équipe qui a cru jusqu’au bout ».

L’envoyé spécial du journal à Nelspruit (Afrique du Sud) est en extase. « Extraordinaire ! Superbe » s’exclame-t-il avant de conclure dans la même lancée : « les Etalons reviennent de loin et iront loin »

« L’Observateur Paalga », un autre quotidien privé, moins enthousiaste, salue à sa une « l’ultime seconde d’Alain Traoré », le buteur burkinabè.

« On ne vendait pas cher la peau des Etalons face aux Super Eagles, mais sur le terrain le Nigeria de Stephane Keshi n’a pas été un ‘‘Foudre’’ de guerre » écrit le journal.

Ce nul réjouit certes l’Observateur Paalga qui pense que l’équipe burkinabè a des « chances de qualification ». Mais le journal incite à la retenue. « Il ne faut pas trop jubiler » de l’avis du quotidien qui rappelle que le Nigeria a joué à 10 pendant une demi-heure et que les prochaines rencontres du Burkina peuvent être difficiles contre l’Ethiopie, sans oublier les Chipolopolo, champions en titre.

« Un Nul aux allures de victoire pour les Etalons », analyse Sidwaya, le quotidien d’Etat. Pour ce journal, les Etalons ont eu un « nul inespéré » alors qu’ils étaient acculés, parfois mis au supplice par les Nigérians.

Le buteur Alain Traoré est aux yeux du journal un « sauveur », un « Zorro ». Ce qui n’empêche pas Sidwaya d’être craintif en demandant aux Etalons de rehausser leur niveau de jeu « s’ils veulent entrevoir autre chose que l’élimination précoce » dans cette compétition.

Les journaux ont aussi commenté la crise malienne, trouvant même un lien entre le football et la guerre. L’Observateur Paalga rappelle que la victoire du Mali sur le Niger (1-0) à la coupe d’Afrique des Nations 2013, va contribuer à mobiliser tous les Maliens autour non seulement de l’équipe de football les représentant, mais aussi de l’armée malienne, déchirée de l’intérieur.

Le journal appelle à l’union entre les bérets rouges (gardes républicaines) et les bérets verts symbolisés par l’ex-chef de la junte. « Une fois libérés de cette invasion terroriste, les Maliens pourraient s’occuper de leurs problèmes domestiques » écrit l’analyste du journal qui indique que l’heure n’est pas à la division.

Le Pays est plutôt inquiet des menaces des djihadistes, voulant punir tous les pays participant à la libération du Nord Mali. Si les pays occidentaux sont habitués à de telles menaces, écrit Le Pays, ce qui inquiète c’est le « manque de préparation » des pays de la sous région.

« Avec les frontières poreuses et le laxisme ambiant en matière de sécurité publique dans certains pays, les risques sont, on ne peut plus réels » s’alarme le journal.

Sidwaya se contente de publier un entretien réalisé avec le ministre malien des mines, Amadou Baba Sy. Selon ce dernier, il y a des gisements assez intéressants dans les territoires occupés par les djihadistes, qui n’ont cependant pas de lien avec la rébellion qui a vu le jour dans les années 1962, 1963, puis 1990, 1991 et 2006.

« C’est devenu une chose courante en Afrique, chaque pays a sa rébellion » dit-il au journal.

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