Le samedi 19 janvier 2013, le Premier ministre, Beyon Luc Adolphe Tiao, a procédé à la pose de la première pierre de la 3e unité de cimenterie dénommée Ciments d’Afrique / Burkina Faso ( CIMAF ) dans la zone industrielle de Kossodo. D’un coût d’investissement estimé à 20 milliards de francs CFA, la nouvelle cimenterie, qui entrera en phase d’exploitation en fin 2014, aura une capacité de production de 500 000 tonnes par an.
Ciments d’Afrique / Burkina Faso (CIMAF) est la 3e cimenterie portée sur les fonts baptismaux le samedi 19 janvier 2013, par le Premier ministre, Beyon Luc Adolphe Tiao, dans la zone industrielle de Kossodo, à Ouagadougou.
La nouvelle unité industrielle, d’un coût d’investissement de 20 milliards de francs CFA, entrera en phase d’exploitation en fin 2014, a précisé le président de CIMAF, Anas Sefrioui. « Elle aura une capacité de production de 500 mille tonnes par an avec, comme objectif de baisser les prix du ciment sur le marché local et remédier à jamais aux fréquentes pénuries », a-t-il précisé. La nouvelle unité de broyage et d’ensachage pour la production de ciment bénéficie d’une superficie de 8 hectares 900 dégagée par les autorités burkinabè, a précisé le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Arthur Patiendé Kafando. « La création de cette unité de production de ciment est en parfaite harmonie avec des objectifs fixés par la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) qui accorde une importance capitale au développement, à la promotion des unités de transformation et des infrastructures de soutien de l’industrie », s’est réjoui le ministre en charge de l’industrie. En effet, les effets économiques, a-t-il souligné, auront un impact certain sur l’amélioration des conditions de vie des populations et nul doute que les prix du ciment actuellement pratiqués connaîtront des baisses sensibles grâce au jeu de la concurrence. « Le projet permettra, dans sa phase de réalisation, la création d’un millier d’emplois. Une fois entrée en exploitation, cette infrastructure cimentière emploiera plus de 200 personnes », a souligné le président du groupe marocain. La nouvelle société compte aussi s’investir dans le domaine des logements. « A travers ce premier investissement en terre burkinabè, notre groupe, qui a fait du développement du logement accessible à tous son fer de lance, entend installer les bases d’un édifice plus grand, à travers notre intention et notre volonté d’investir le secteur immobilier local, notamment le segment du logement social. Le groupe Addoha jouit déjà d’une expertise et d’un savoir-faire incontestables en la matière. Et nous souhaitons les mettre à la disposition du gouvernement burkinabè pour asseoir une coopération Sud-sud à la mesure de la solidité des liens fraternels qui existent entre le Burkina Faso et le royaume du Maroc », a expliqué Anas Sefrioui. Dans le cadre de ses engagements environnementaux, La nouvelle société a promis de travailler à la protection de l’air, du sol et de l’eau. Le Premier ministre burkinabè, pour sa part, voit en cette nouvelle unité une bouffée d’oxygène pour les Burkinabè, confrontés aux coûts élevés du ciment