On ne vendait pas cher la peau des Etalons face aux Super Eagles, mais sur le terrain le Nigeria de Stéphane Keshi n'a pas été "un foudre de guerre". Résultat de la course, un match nul aux allures de victoire pour les Burkinabè, arraché à l'ultime seconde grâce à Alain Traoré, le sociétaire de Lorient (France).
Le onze national a toujours déçu le public sportif aux différentes compétitions de la Coupe d'Afrique des Nations auxquelles il a participé.
En effet, les Etalons démarrent chaque fois du mauvais pied la CAN en concédant une défaite et en livrant un match désastreux. Cette fois, ils ont réussi à arracher un nul face au géant Nigeria qui signe son retour à la fête du football continental. Mais les Super Eagles, version 2013, sont loin du niveau du Nigeria des années 2000 si l'on en juge par cette première sortie.
Menés au score par un petit but, les poulains de Paul Put n'ont pas baissé les bras jusqu'à l'ultime seconde puisqu'ils ont égalisé par l'entremise d'Alain Traoré à la suite d'une passe en retrait de Jonatha Pitroipa, mal appréciée par la défense nigériane.
En obtenant ce nul, l'équipe burkinabè a des chances de qualification quand on sait que l'Ethiopie et la Zambie se sont neutralisées (1-1). Même si ce résultat a des allures de victoire, il ne faut pas trop tôt jubiler, car la formation des Super Eagles a joué à dix pendant une demie-heure. En plus, les prochaines rencontres peuvent être difficiles au regard du jeu produit par les Ethiopiens qu'on présentait comme le maillon faible du groupe C sans oublier que les Chipolopolo, champions en titre, sont nos adversaires du 2e match.
