Ouagadougou - La 1ère édition du festival international de danse s’est ouverte samedi à l’Institut national de la jeunesse pour l’éducation physique et sportive (INJEPS) de Ouagadougou a constaté un journaliste de l’AIB.
Animée par les prestations du chorégraphe et interprète, Ahmed Soura, de la troupe Wandé, des grandes marionnettes de Boromo et de la compagnie Sowilo Wandé d’Italie, la cérémonie d’ouverture a connu la présence de l’invité d’honneur, chorégraphe de l’artiste américaine Béyonce, Jeffrey Page.
Selon le programme des activités du festival, M. Page donnera des spectacles à l’INJEPS et des cours au sein de l’école de danse EDIT.
Plusieurs autres spectacles seront programmés chaque jour de la semaine et des master classes, des stages de formation en danse, musique et autres arts vivants seront organisés au cours du festival pour permettre aux publics amateurs ainsi qu’aux jeunes professionnels de prendre des cours.
Cette première édition, ouverte à toutes les danses, va également connaître la prestation d’une vingtaine de compagnie venues d’une dizaine de pays dont l’Italie, le mali, le canada, la France, le Gabon, la Guinée, le Togo, la Tunisie, la Martinique, les Etats-Unis, a indiqué Mme Tassembédo, par ailleurs directrice de l’école internationale de danse.
L’objectif général du festival est de contribuer au développement et à la diffusion de l’art de la danse dans toutes ses diversités, au Burkina Faso, en Afrique et dans le monde, par la création d’un événement africain d’envergure internationale, a révélé Mme Tassembédo.
Se tenant jusqu’au 26 janvier, cet événement contribuera à « changer l’idée que le grand public se fait de la danse, en lui présentant des formes artistiques variées de cet art, sélectionnées pour leur haut niveau de qualité, dans le souci de montrer la plus large diversité d’origine, d’inspiration et de style de la danse traditionnelle à la danse contemporaine en passant par les danses urbaines », a-t-elle précisé.
Ce rendez-vous annuel de la danse vient en outre, selon la promotrice, combler un manque en Afrique d’une rencontre régulière d’envergure internationale centrée sur la danse et ouvert à toutes les formes d’expression chorégraphique du continent.