Les Etalons du Burkina entrent en compétition cet après-midi face au Nigeria. Pour apporter un soutien conséquent au Onze national, les supporters ont quitté Ouagadougou vendredi dernier pour Nelspruit. Nous étions à l’aéroport.
A 6h45 lorsque nous arrivions à l’aéroport international de Ouagadougou en cette glaciale matinée de vendredi, le hall grouillait de monde. Certains sont à la recherche de leurs passeports pendant que d’autres sont en enregistrement. On reconnaît les supporters, les vrais, par leurs tenues. Les autres membres de la délégation sont des dirigeants de clubs, des membres fédéraux (certainement les plus nombreux), les anciens joueurs, les journalistes, etc. Tous disent partir pour l’Afrique du Sud pour supporter les Etalons (même si pour certains cela ressemble plus à du tourisme aux frais du contribuable, qu’à autre chose). Ils sont au nombre de près de 97 à quitter Ouagadougou à 8h30 par vol spécial Air Burkina pour Nelspruit. Selon une source, les supporters avaient à leur tête le ministre des Sports et des Loisirs, Yacouba Ouédraogo. La délégation burkinabè est arrivée à destination autour de 20 h, après deux escales techniques à Pointe noire et à Windhoek.
Une autre partie de 30 personnes composée essentiellement de dirigeants et de journalistes est arrivée par un vol commercial. C’est en gros près de 130 personnes qui ont quitté Ouagadougou pour Nelspruit. Nul doute que les Etalons ne seront pas « orphelins » pendant la compétition.
Bien entrer dans la compétition
C’est ce lundi que les Etalons entrent dans la compétition dans le groupe C, contre les Supers eagles du Nigeria. Du coté des Etalons, la sérénité est de rigueur. Les informations qui parviennent de Nelspruit sont rassurantes. Les Etalons continuent de promettre de surprendre plus d’un burkinabè au cours de cette rencontre, même si l’adversaire s’appelle le Nigeria. Si l’entraineur Paul Put devra se passer de garçons comme le marseillais Charles Kaboré (suspendu) il pourrait bâtir son équipe autour de Moumouni Dagano, Mohamed Koffi, Abdoulaye Soulama, Pitroipa, les frères jumeaux Coulibaly, Panadetiguiri etc. Quant à Alain Traoré, il a confié qu’il a reprit l’entrainement collectif avec ses camarades. « Physiquement, ça va. Après, c’est sûr que rien ne remplace les matches. Il va me manquer quelques minutes dans les jambes mais je me sens prêt. Maintenant, c’est au coach de décider pour le match de lundi.
Je pense que l’on a des arguments à faire valoir. Le grand favori de notre groupe c’est la Zambie (tenante du titre NDLR.). Le Nigéria est aussi très fort, mais nous avons vraiment des chances de nous qualifier. C’est en tout cas notre objectif…
Cela va être ma deuxième CAN, et cette année, je sens beaucoup de maturité. Les joueurs se connaissent bien. La plupart des garçons sont plus professionnels que par le passé et cela vaut aussi pour notre staff technique. On sait que ce qui fait défaut en Afrique c’est l’organisation, mais là on est vraiment dans un bon cadre. On s’est bien préparé, on s’est focalisé sur nous, sur notre football.
En plus, on a les supporters derrière-nous. Ils sont bien organisés et ils attendent beaucoup de nous. On va essayer de ne pas les décevoir ! De toute manière, il n’y a pas mieux que la Coupe d’Afrique, quand tu as la chance de pouvoir y participer, il faut tout donner ».
Face au Nigérians, les Etalons vont jouer crânement leurs chances. Les matchs de préparation disputés par les Etalons donnent une idée à l’entraîneur national Paul Put. Coup d’envoi de la rencontre, 18 h TU.
La 1ère rencontre de ce groupe prévue pour 15 h, opposera la Zambie à l’Ethiopie.
