Le chef du gouvernement burkinabè, Béyon Luc Adolphe Tiao, a posé la première pierre de l’usine de fabrication de ciment, dénommé Ciments d’Afrique (CIMAF) au Burkina Faso, marquant ainsi, le début des travaux de construction de cette société implantée dans la zone industrielle de Ouagadougou.
L’usine de fabrication cimentière, Ciments d’Afrique (CIMAF) dont les travaux viennent d’être lancés, le samedi 19 janvier dernier, devrait être opérationnelle d’ici à septembre 2014. C’est le Premier ministre, Béyon Luc Adolphe Tiao, qui a donné le top de départ de construction de l’usine. L’infrastructure sera érigée sur un espace d’environ neuf hectares, dans la zone industrielle de Kossodo, au Nord de Ouagadougou, côté Ouest de la cité universitaire. Selon le Président directeur général (PDG) de CIMAF, Anas Sefrioui, l’usine aura une capacité de production de 500 mille tonnes de ciment, extensible à un million de tonnes par an. Le projet, dans sa phase de réalisation, nécessitera un investissement de 30 millions d’euros, soit un peu plus de 19,6 milliards de francs CFA et devrait permettre la création d’un millier d’emplois. Une fois entrée en production, l’infrastructure cimentière emploiera plus de deux cents personnes.
« La concrétisation de ce projet est à l’image de la profondeur des relations entre nos deux pays (Ndlr : Le Maroc et le Burkina Faso). Il demeure, en outre, un exemple concret du partenariat Sud-Sud que nous voulons développer au service de nos deux peuples », a souligné le PDG, au lancement des travaux.
Pour sa part, le Premier ministre Tiao a aussi, salué le partenariat. « Les populations burkinabè pourront tirer profit de la mise à leur disposition de ciment de qualité et sans doute, à moindre coût, en comparaison à ce que nous connaissons à l’heure actuelle », a-t-il indiqué.
Quant au ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat, Patiendé Arthur Kafando, il a estimé qu’avec la pose de la première pierre de l’usine CIMAF, « le Burkina Faso enregistre encore un progrès significatif dans le renforcement de son tissu industriel ». Le ministre est aussi, d’avis que les effets économiques de la cimenterie auront un impact certain sur l’amélioration des conditions de vie des populations et « nul doute que les prix du ciment actuellement pratiqués connaîtront des baisses sensibles, grâce au jeu de la concurrence ».
Alban KINI
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Windinmi Edith VALEA
(Stagiaire