Dans le groupe B, qui s’ouvre ce dimanche, se trouvent deux demi-finalistes de la dernière CAN : le Ghana et le Mali. Les Black Stars sont hyper favoris.
GHANA : OBJECTIF SACRE
Demi-finalistes en 2008 et 2012, finalistes en 2010, les Ghanéens veulent passer à la vitesse supérieure et réinscrire la Coupe d’Afrique des nations à leur palmarès après 1963, 1965, 1978 et 1982. Cependant la sélection des Black Stars a connu quelques couacs ces derniers temps. Avant même de commencer la compétition, le sélectionneur James Kwesi Appiah a fait parler de lui en décidant de se passer des services de Sulley Ali Muntari, Jordan Ayew, et en décidant d’exclure André Ayew, qui ne s’est pas présenté lors du rassemblement de l’équipe à Abu Dhabi au début du mois. S’ajoutent à cela les absences de deux joueurs cadres. Michael Essien, préférant se consacrer au Real Madrid et Kevin-Prince Boateng, le joueur du Milan AC, qui a pris sa retraite internationale il y a plus d’un an. Pourtant toutes ces péripéties n’ont pas eu l’air de déstabiliser le groupe. Lors des matches de préparation, le Ghana a étrillé l’Egypte (3-0) avant de battre la Tunisie (4-2). De quoi faire le plein de confiance pour les Black Stars qui s’appuieront sur leurs stars Kwadwo Asamoah et Asamoah Gyan pour confirmer leur statut de puissance continentale.
RD CONGO : LE RETOUR
C’est le grand come-back de la République Démocratique du Congo. Après six ans d’absence, la RD Congo va de nouveau disputer la plus grande compétition continentale. Un retour permis par la qualification obtenue sans grande difficulté face à la Guinée Equatoriale. Pour cette édition 2013, le sélectionneur français Claude Le Roy a concocté une sélection composée de joueurs locaux issus principalement du TP Mazembé, l’un des meilleurs clubs africains, et de joueurs évoluant en Europe. Les Léopards espèrent que leur buteur-phare Dieumerci MBokani sera aussi bon qu’avec Anderlecht où il terrorise les défenses du championnat belge. De son côté, Claude Le Roy, 64 ans, s’appuiera sur sa forte expérience de la CAN. Il est le détenteur du record du nombre de participations (7) et toutes les équipes qu’il a entraînées ont toujours réussi à passer le premier tour. Jamais six sans sept ?
MALI : PENSER AU FOOTBALL, LE PREMIER CHALLENGE
La situation politique du pays sera-t-elle un frein ou une source motivation pour les Maliens ? Telle est la question. "On va essayer de bien jouer et de gagner pour apporter de la joie aux Maliens du nord comme du sud. […]. Nous allons jouer et gagner pour que les gens puissent oublier au moins leurs soucis et leurs angoisses" a déclaré l’ex-Barcelonais et capitaine de la sélection du Mali, Seydou Keita, lors d’une rencontre avec le président par intérim, Diouncounda Traoré. Une mission sportive et symbolique que tenteront de mener à bien les Aigles du sélectionneur Patrice Carteron. Demi-finalistes lors de la dernière édition, les Maliens tenteront d’arriver au même stade de la compétition. Pour cela, ils s’appuieront sur les nombreux joueurs évoluant en Europe tels que Mohamed Sissoko, Sambou Diakité ou encore Modibo Maiga.
NIGER : L’APPRENTISSAGE
Le football nigérien est en train de vivre une période faste. Après sa première participation à la Coupe d’Afrique des Nations l’année dernière, le Niger poursuit son conte de fées puisqu’il va disputer la CAN pour la seconde fois de son histoire. Pour défendre ses chances en Afrique du Sud, le Niger a dû passer un obstacle nommé Guinée. L’objectif pour cette sélection sera de prendre au moins un point dans ce groupe, car il faut rappeler que lors de leur première participation en 2012, les coéquipiers de Moussa Maazou étaient rentrés à la maison avec trois défaites en autant de rencontres. L’équipe de Gernot Rohr, l’ancien entraîneur de l’OGC Nice, apparaît comme l’une des plus faibles du tournoi et sera surtout là pour engranger de l’expérience.