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Activités gouvernementales: La Journée de la francophonie au Burkina célébré au ministère des affaires étrangère Mercredi 20 mars 2013. Photo : Djibril Bassolé |
Djibrill Yipéné Bassolé va bientôt répondre à l’appel des jeunes qui réclament sa candidature à la présidentielle d’octobre 2015. Il est désormais libre vis-à-vis de l’armée, depuis le 10 février 2015. L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse animée par l’intéressé, le 15 mars 2015 à Ouagadougou.
Le général de Gendarmerie, Djibrill Yipéné Bassolé, a obtenu sa disponibilité vis-à-vis de l’armée pour 2 ans, depuis le 10 février 2015. Il entend bientôt répondre favorablement à l’appel des jeunes qui ont réclamé sa candidature à la magistrature suprême, car, a-t-il estimé, les militaires peuvent aussi prétendre à l’exercice du pouvoir d’Etat, pourvu que le peuple leur fasse confiance. « Les militaires sont des citoyens comme les autres et ont exactement les mêmes droits. Il y a des lois et des règlements qui prévoient les conditions de leur accès aux fonctions militaires. A partir du moment où ces lois sont respectées, il faut accepter que des militaires, sur la base de leur expérience et de leurs ambitions, puissent servir le pays », a-t-il dit, au cours d’une conférence qu’il a animée le 15 mars 2015 à Ouagadougou. Il ne faut pas pointer du doigt des catégories de citoyens, a-t-il poursuivi, pour leur dire qu’ils n’ont pas le droit de se présenter aux élections. Il vaut mieux, dans ces conditions, s’en tenir aux textes et à la Constitution, a estimé Djibrill Bassolé. Une date sera bientôt fixée, a-t-il annoncé, à laquelle la jeunesse, dans toutes ses composantes, sera invitée pour la présentation de son projet de société. Djibrill Yipéné Bassolé n’entend plus retourner dans l’armée, même après sa candidature. Pour lui, il est temps de laisser la place à la nouvelle génération. « Pour nous autres anciens, qui avons atteint ce niveau dans l’armée, qui avons occupé toutes les fonctions dans l’armée, il vaut mieux laisser la place aux jeunes qui souhaitent être promus aux grades supérieurs. J’ai été
commandant de la Gendarmerie de mon pays. Pour un gendarme, c’est la plus haute fonction. Il faut que je tourne la page de l’armée. Je laisse la place aux jeunes générations d’officiers, qui sont tout à fait capables d’exercer le commandement. J’ai exercé le commandement quand j’avais 39 ans », a-t-il relevé. Il a, par ailleurs , indiqué qu’il est détaché de l’armée depuis 1999. Et depuis lors, il a exercé des fonctions politiques et diplomatiques, sur le plan national et international.
Issa SIGUIRE
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