Près de huit mois après avoir tragiquement perdu sa femme et son fils dans l’écrasement du vol AH5017 d’Air Algérie au Mali, Bassirou Yameogo, un Burkinabé établit à Saguenay, pourra finalement porter en terre ses deux êtres chers lors de funérailles prévues lundi au Burkina Faso.
Cette importante étape du deuil de l’homme est rendue possible après que des restes humains de sa femme, Kadidia Kouanda, 31 ans, et de son fils unique, Aboubacar Yameogo, 13 ans, aient été identifiés par des experts à Paris. Les cercueils doivent arriver dimanche à 17h45 à l’aéroport de Ouagadougou. L’enterrement aura lieu lundi au cimetière de Gounghin.
Résidant de l’arrondissement de Jonquière depuis l’automne 2013, Bassirou Yameogo s’est envolé vers sa terre natale il y a quelques jours pour se préparer aux funérailles. Des funérailles «officielles» qui auraient bien pu ne jamais avoir lieu, en raison de la violence du crash. Parmi les 116 victimes, aucun corps intègre n’a été retrouvé. D’ailleurs, M. Yameogo a été convoqué par les autorités quelques semaines après la tragédie pour aider aux analyses d’ADN.
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