Le ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports du Burkina Faso, Daouda Traoré et le ministre de l’Economie des Emirats Arabes Unis ont signé le mardi 03 mars 2015 à Dubai l’accord relatif aux services aériens au nom de leurs gouvernements respectifs.
La signature de l’accord relatif aux services aériens intervenue, le 3 mars 2015, entre le gouvernement du Burkina Faso et celui des Emirats Arabes Unis, consacre l’exploitation commerciale des droits de trafics par les compagnies aériennes de deux Etats. D’ores et déjà, Emirats, compagnie aérienne de référence mondiale, va bientôt exploiter le ciel burkinabé et indéniablement, nos operateurs économiques bénéficieront des avantages comparatifs certains du fait de l’accroissement du trafic et des services connexes qui y seront liés.
Cette signature est l’expression d’un gouvernement résolument engagé à faire de l’aéroport de Ouagadougou un hub de la sous- région au regard de sa position géographique privilégiée.
Il est à rappeler que les consultations aéronautiques bilatérales tenues à Dubai les 20 février et 3 mars 2015 entre le gouvernement du Burkina Faso et le Gouvernement des Emirats Arabes Unis pour la finalisation du projet d’accord aérien sont le fruit d’un processus. En effet , c’est lors de la troisième conférence de l’Organisation de l’aviation civile internationale(OACI) sur les négociations des services aériens ( ICAN) tenue du 27 juin au 2 juillet 2010 à MontegoBay en Jamaïque que les deux Etats ont amorcé le processus par des consultations bilatérales. C’est en cela que l’ICAN est un cadre de facilitation des négociations sur les services aériens des Etats- membres de l’OACI et d’amélioration de l’efficacité du processus ou les Etats peuvent se rencontrer pour mener des négociations.
C’est au cours de cette conférence que notre pays , le Burkina Faso a finalisé trois projets d’accords et un mémorandum avec le Brésil, le Rwanda et les Emirats Arabes Unis. Avec ce dernier Etat, les négociations ont permis de passer en revue et les projets aériens et le mémorandum d’entente. Cette concertation bilatérale avait été sanctionnée par un procès- verbal des échanges des deux Parties, suivie de la signature du mémorandum d’entente le 8 octobre 2010 à Montréal au Canada.
Le processus ayant repris, une réunion des experts, conduite par le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile du Burkina Faso (ANAC- BF) s’est penchée le 2 mars 2015 sur les dispositions de l’accord relatif aux services aériens en vue de leur mise à jour et de l’alignement des différentes versions que sont l’anglais, le français et l’arabe. C’est dans la matinée du mardi 3 mars 2015 aux environs de 10 heures que le Ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports du Burkina Faso et le ministre de l’Economie intérimaire du ministre émirati en charge de l’aviation civile empêché ont sanctionné les travaux des experts par la signature de l’accord relatifs aux services aériens dans un climat empreint d’amitié et de fraternité agissante si bien qu’à l’issue de cette importante cérémonie le ministre de l’Economie s’est confié à la presse en ces termes : «pour nous, le Burkina Faso est un partenaire stratégique en Afrique. Connecter ces deux pays par les liens aériens est une priorité pour nous et nous sommes aujourd’hui heureux de signer cet accord. Nous restons persuadés que cette signature permettra de dynamiser les échanges au profit de nos operateurs économiques respectifs ».
Pour le Ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des transports du Burkina Faso, M. Daouda Traoré, c’est un sentiment de joie et de satisfaction qui l’anime car la signature de cet accord intervenue, ce jour , facilitera les échanges commerciaux entre nos deux peuples vu que ce sont des vols directs qui se feront sur les lignes, toute chose qui soulagera nos operateurs économiques.
Cellule Communication
et Relations publiques
ANAC