Le groupe Obouf s’est séparé du cabinet d’avocats en charge de sa défense dans le dossier dit de boissons périmées qui devra être jugé en principe le mardi 17 mars 2015.
Les proches des personnes incriminées sont parvenus à cette décision, après en avoir discuté avec les avocats concernés, dont l’un d’eux, en l’occurrence Me Jean Charles Tougma, avait manifesté le lundi 2 mars 2015 au palais de justice, pour dénonce, avions-nous appris, la violation des droits de son client. Désormais, le dossier, selon nos sources est tombé dans l’escarcelle du cabinet de Me Antoinette N. Ouédraogo, ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats.
En rappel, la police avait découvert dans un entrepôt appartenant au groupe Obouf, 1280 tonnes de boissons dont la date de péremption était dépassée, et surpris des employés de la société s’attelant à effacer ces dates pour les remplacer par d’autres en cours de validité. Dans cette affaire dite de boissons périmées, quatorze personnes, dont la Société Obouf (personne morale), et treize personnes physiques (dont le P-DG de la société, Boureima Ouédraogo, et le directeur général ) sont poursuivies des chefs de tromperie de consommateurs, provocation de l’emploi à la falsification d’appareils propres à la falsification et de tromperie pour les autres qui ont aidé et assisté les autres dans cette entreprise.
Toutes ces personnes physiques sont placées actuellement sous mandat de dépôt en attente de leur jugement prévu pour le mardi 17 février 2015. Affaire à suivre.