Le Réseau des journalistes et communicateurs pour la promotion des droits des personnes handicapées (ReJCOPH), a tenu, le samedi 7 mars 2015 à Ouagadougou, son assemblée générale constitutive. Au cours de la rencontre, les participants ont examiné et amendé les statuts et règlements du mouvement. Ils ont également élu les membres de la coordination.
Il y a deux ans de cela, des journalistes ont eu l’idée de former une association qui s’intéressera à la question du handicap au Burkina Faso, mais par manque de financement, l’idée n’a pas pu se concrétiser. Aujourd’hui, c’est chose faite, puisqu’un Réseau des journalistes et communicateurs pour la promotion des droits des personnes handicapées (ReJCOPH) est né, le samedi 7 mars 2015, avec le soutien de l’ONG Light for the World. En effet, ce jour, les membres ont examiné et adopté les statuts et règlements de leur mouvement avec l’élection de la coordination.
Ainsi, Charles Ouédraogo dirigera pour les trois années cette association. Dans son adresse, le coordonateur général a remercié ses confrères d’avoir placé leur confiance en lui et aux autres membres du bureau. «C’est un début et nous sollicitons le soutien des uns et des autres pour bien mener notre mission. La tâche est ardue, mais nous espérons qu’avec l’accompagnement de tous les membres et de nos partenaires, nous réussirons», a indiqué Charles Ouédraogo tout en faisant remarquer que c’est la première fois qu’un réseau de ce genre se forme au Burkina Faso. Le ReJCOPH se veut une plateforme contribuant à échanger et à partager les informations et les bonnes pratiques entre les professionnels des medias, les experts publicitaires, les acteurs du monde du handicap ainsi que les personnes handicapées et leurs regroupements. Entre autres objectifs, il vise à promouvoir les droits des personnes handicapées à travers une communication inclusive et la sensibilisation, amener à une prise en compte de leur rôle dans le développement socioéconomique du Burkina Faso et soutenir les efforts des professionnels des médias dans la production d’œuvres allant dans le sens de la promotion cette catégorie de la population. Pour ce faire, le réseau compte mener des actions de plaidoyer auprès des institutions nationales, mais aussi des activités de communication et de mobilisation sociale pour le changement de comportement.
Joseph HARO