Le Burkina Faso et le Japon ont signé, le vendredi 5 mars 2015 à Ouagadougou, un échange de notes relatif à l’aide alimentaire KR 2014. Il consiste à venir en aide au Burkina avec du riz d’une valeur de 2 milliards de francs CFA.
L’atteinte de l’autosuffisance alimentaire est au cœur des préoccupations du gouvernement burkinabè. Des démarches sont menées pour l’atteindre à cet effet. D’où la signature d’échange de notes avec le Japon, le vendredi 5 mars 2015, à Ouagadougou. L’aide alimentaire KR-2014 au titre de l’année 2014-2015 est un symbole de l’amitié entre le « pays des Hommes intègres » et celui du Soleil levant. Pour le ministre délégué chargé de la coopération régionale, Moussa Nébié, cette aide japonaise participe de façon significative à la lutte contre la faim et à la diversification des produits alimentaires des consommateurs. « Elle contribuera à la réduction de l’importation de riz et au financement de projets de développement par la reconstruction des fonds de contrepartie. Elle impacte positivement la balance des paiements, du fait que la réduction de l’importation permet une économie de devises pour notre pays. », a-t-il détaillé. Le KR-2014, d’un montant de 440 000 000 de Yens, soit 2 milliards de franc CFA, sera fourni en riz, quitte à être vendu pour subvenir à d’autres besoins des populations burkinabè. Convaincu que la sécurité alimentaire est un élément essentiel pour la stabilité socioéconomique d’un pays, le gouvernement japonais veut encourager celui du Burkina et l’aider à garantir la sécurité alimentaire. Selon l’ambassadeur du Japon, Masato Futaishi, en plus du KR-2014, son pays a entrepris de collaborer avec le Burkina sur des projets de recherches agricoles. « En plus de l’octroi des intrants agricoles tels que l’engrais de qualité, le Japon apporte également son appui à la recherche pour le développement durable de l’agriculture, comme le programme de recherche pour le développement durable de l’agriculture que le Centre international de recherche en sciences agricoles du Japon, (JIRCAS) et l’INERA sont en train d’exécuter », a-t-il laissé entendre.
J. Benjamine KABORE
(Stagiaire)