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Situation alimentaire difficile dans des communes du Sahel : les prix s’envolent, les populations migrent…
Publié le jeudi 12 mars 2015  |  Les Dernières Nouvelles du Faso
Un
© Autre presse
Un sac de maïs.




C’est le très réputé Organisme américain Fewsnet qui l’annonce. Trois communes burkinabè, Nassoumbou, Koutougou et Tin-Akoff, dans la région du Sahel, sont dans une situation de stress alimentaire. Les ménages pauvres y vivent une insécurité alimentaire et les prix des céréales de base et de l’aliment pour bétail sont particulièrement élevés. Les réserves alimentaires se sont épuisées et l’absence quasi-totale de fourrage pour les animaux contraint les ménages pauvres à un exode et à une fréquentation des sites d’orpaillage en quête de revenus.Les mouvements de transhumance vers les zones de pâturage sont alors précoces avec même une amplitude plus importante.

En cause, une campagne agricole avec des récoltes en dessous de la moyenne, aggravée par une situation pastorale particulièrement difficile pour la deuxième saison consécutive et une dégradation continue des termes de l’échange bétail/céréales. Outre l’attaque des oiseaux granivores, ces communes ont connu une pluviométrie capricieuse à telle enseigne que les ménages pauvres des autres communes de la région du Sahel et environnants, auront aussi une soudure de deux mois plus longue que la normale à partir de mars. Face à cette situation, les populations migrent vers les grands centres urbains et dans plusieurs familles, le nombre de repas quotidien est de 1 à 2 contre 2 à 3 habituellement.

Dans toute la région du Sahel, les prix des céréales et de l’aliment pour bétail (SPAI) sont élevés et les termes d’échange bétail/céréales (bouc/mil) se sont dégradés de 8 à 40% par rapport à la normale.

Sur les marchés, on constate une hausse des offres, en particulier des petits ruminants qui sont en majorité de mauvaise conformation par rapport à la normale. Ainsi, sur les marchés de Djibo et de Gorom-Gorom, les offres en caprins sont en hausse de 77% et 10% respectivement et celles des ovins également en hausse de 21% et 9% respectivement par rapport à la moyenne quinquennale. En conséquence, les prix des animaux sont 10 à 30% en-dessous de la moyenne quinquennale.

Sur les marchés de Bogandé, les prix du mil et du sorgho sont même supérieurs à la moyenne quinquennale de 11%, ainsi que sur le marché de Sebba où le mil et le sorgho s’échangent respectivement à 25% et 15 % plus chers que la moyenne quinquennale…
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