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Les deux principales universités publiques du Burkina en grève de 48 heures à partir de ce jeudi
Publié le mercredi 11 mars 2015  |  AIB
Université
© Autre presse par DR
Université de Koudougou du Burkina Faso




Ouagadougou - Les universités publiques de Ouagadougou et Ouaga II, les deux plus importantes du Burkina Faso, ont annoncé une grève de 48 heures à partir de jeudi (demain) pour exiger de meilleures conditions de vie et de travail, a-t-on appris de sources officielles.

L’Association nationale des étudiants du Burkina Faso (Aneb) « appelle l’ensemble des étudiants de l’Université de Ouagadougou et de Ouaga II à observer un mot d’ordre de grève de 48 heures les 12 et 13 mars 2015 avec un sit-in à la présidence de l’université le 12 mars de 7 h à 11 h pour exiger de meilleures conditions de vie et de travail », peut-on lire dans un communiqué de l’association parvenu à l’AIB.



Selon l’Aneb, depuis l’application des Programmes d’Ajustement structurels (Pas) dans les années 1990, la situation des étudiants des universités publiques du Burkina Faso « n’a cessé de se dégrader d’année en année au point de devenir aujourd’hui catastrophique ».

Les étudiants burkinabè prennent pour preuve « le manque criard d’infrastructures et d’enseignants, le contingentement des allocations (Bourses, Aide) et des repas, l’Aide de 175 000F CFA/an (insuffisante) ».

A cela s’ajoute la lutte contre le système « Licence-Master-Doctorat », une réforme éducative, mise en route depuis 2009 que les étudiants estiment « inadaptée » aux réalités du terrain.

«Avec le système Lmd, c’est un retard criard qu’on observe avec plusieurs calendriers universitaires par an, des années académiques cycliques sans tête ni queue », a regretté le syndicat des étudiants.

Les 25 et 26 février 2015, ces deux universités avaient observé une grève de 48 heures pour exiger la satisfaction de leur plate-forme revendicative.

Selon l’Aneb, les autorités universitaires sont restées sourdes et muettes face à la mobilisation des étudiants. « Cette situation de mépris vis-à-vis de nos revendications justes et légitimes exige de nous plus de détermination et de persévérance dans la lutte pour la satisfaction de la plate-forme », a-t-elle ajouté.

Agence d’Information du Burkina

ndt/
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