Le "Réseau international Justice pour Thomas Sankara, Justice pour l’Afrique" a tenu une conférence de presse pour rappeler les évolutions de l’enquête sur l’assassinat de l’ancien Président du Burkina Faso. Les membres de cette organisation ont rappelé l’implication très probable de la France et des Etats-Unis.
Le "Réseau international Justice pour Thomas Sankara, Justice pour l’Afrique" est une organisation informelle qui rassemble le président Bruno Jaffré, Smockey du Balai Citoyen, la représentante du Front progressiste sankariste en Europe, Germaine Pitroipa, et le réalisateur du premier film sur la mort de Thomas Sankara, Balufu Bakupa Kayinda. « L’affaire Thomas Sankara n’est pas une affaire burkinabo-burkinabè », a affirmé le chef de ce réseau, selon burkina24.com. A l’occasion du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) 2015, ils ont tenu une conférence de presse pour rappeler l’évolution de l’enquête sur la mort de l’ancien Président Thomas Sankara, à la tête du Burkina Faso entre 1983 et 1987.
Le rôle des Américains
Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) est une vitrine médiatique et politique. Le président de cette organisation, Bruno Jaffré, auteur de plusieurs ouvrages sur Thomas Sankara, a voulu profiter de l’événement pour communiquer sur l’évolution de l’enquête sur le meurtre de l’ancien chef d’Etat.
« Thomas Sankara a été assassiné par la Françafrique, mais pas seulement. (…) Evidemment, il a été assassiné par des hommes du Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Mais nous savons aujourd’hui que des Libériens étaient présents. Nous savons aussi que Charles Taylor qui était leur chef travaillait pour les Américains. Puisque la NSA a reconnu, il y a quelques années, que Charles Taylor était chargé d’infiltrer les révolutionnaires africains », a-t-il indiqué.
Une enquête parlementaire en France ?
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