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Gouvernance, éducation et changement climatique : plus de 328 millions de F CFA pour le Yagha et la Gnagna
Publié le mercredi 11 mars 2015  |  Sidwaya




L’ONG danoise éducation pour le développement (IBIS) a lancé à Dori, le jeudi 5 mars 2015, son Programme intégré gouvernance, éducation et changement climatique (PIGEC). La phase pilote de ce programme de 18 mois concerne le Yagha et la Gnagna.

D’un coût global de 328 524 707 F CFA, le programme intégré gouvernance, éducation et changement climatique interviendra dans les provinces du Yagha et de la Gnagna respectivement dans les régions du Sahel et de l’Est. De l’avis du directeur-pays de l’ONG, Aliou Kissima Tandia, ce programme de 18 mois s’inscrit dans le cadre des politiques nationales d’amélioration de la qualité de l’éducation et de la gouvernance locale et une plus grande résilience des populations les plus pauvres au phénomène de changement climatique au Burkina Faso. Pour lui, l’originalité de ce programme réside dans le fait qu’il intègre les deux principales stratégies d’IBIS que sont l’éducation pour le changement, la gouvernance et les changements climatiques en leur assignant un même objectif de développement. Pour la thématique éducation, a-t-il ajouté, il s’agit d’appuyer le gouvernement burkinabè à atteindre les objectifs de Développement stratégique de l’éducation de base (PDSEB), notamment l’amélioration de l’efficacité interne et externe et la gouvernance démocratique du système éducatif. Quant à la gouvernance locale, M. Tandia a confié qu’elle est aujourd’hui un axe fort pour booster le développement local en libérant les synergies de larges franges de la société que constituent les femmes et les jeunes. «En ce qui concerne le changement climatique, le programme a opté pour l’information et le renforcement de connaissances des populations afin qu’elles développent des stratégies résilientes pour mieux faire face aux catastrophes, sources de privation de revenus, d’insécurité alimentaire, de déplacement des populations et de destructions d’infrastructures scolaires», a-t-il précisé. Selon Aliou Kissima Tandia, le choix a été porté sur le Yagha et la Gnagna pour un certain nombre de raisons. «Les deux provinces sont prioritaires en matière d’éducation, la participation politique locale est faible, les problèmes socio-culturels spécifiques rencontrés par les femmes et les filles sont particulièrement élevés et ils abritent les sites miniers les plus importantes du pays», a-t-il renseigné. Pour sa part, le directeur de cabinet du ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Ousmane Ouédraogo, a salué le lancement du PIGEC. A l’entendre, les régions retenues par l’ONG danoise sont prioritaires à tous les niveaux pour le développement du "pays des Hommes intègres". «Hormis cela, les femmes et les jeunes qui doivent bénéficier du programme sont les couches vulnérables pour lesquelles l’Etat du Burkina Faso met tout en œuvre pour améliorer leurs conditions de vie» a expliqué M. Ouédraogo.


Souaibou NOMBRE
snombre29@yahoo.fr
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