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Commission réconciliation nationale et des réformes : Mgr Paul Ouédraogo, désigné Président
Publié le mercredi 11 mars 2015  |  Sidwaya
Mgr
© Autre presse par DR
Mgr Paul Ouédraogo, archevêque de Bobo et président de la Commission épiscopale Burkina-Niger




Les membres de la Commission/réconciliation nationale et des réformes se sont réunis, le 10 mars 2015 à Ouagadougou, pour désigner le président de la structure et les responsables des sous-commissions. Leur choix par consensus a porté sur l’archevêque de Bobo- Dioulasso, Mgr Paul Ouédraogo.

A l’issue d’une journée marathon, mardi 10 mars, les nouveaux membres de la Commission réconciliation nationale et des réformes ont désigné, par consensus, Mgr Paul Ouédraogo pour diriger le dernier-né des organes de la Transition. Pour l’archevêque de Bobo-Dioulasso, c’est une lourde responsabilité à porter. « C’est une responsabilité très lourde que nous assumons. Nous allons essayer dans la solidarité avec tous les membres de la Commission de travailler aux aspirations du peuple burkinabè qui a besoin de cette réconciliation », a déclaré le prélat. Le nouveau président de la Commission réconciliation nationale et des réformes ne va pas chômer. Il a décliné le contenu du travail abattu hier matin 10 mars 2015 à huis clos : « Nous avons mis en place des comités de travail pour réfléchir aux problèmes de règlement intérieur, de budget, de plan de travail et au problème de la stratégie de communication. Nous nous donnons rendez-vous la semaine prochaine pour regarder les différents projets de textes préparés par ces différents comités et de les adopter en plénière ».

Outre le président, les présidents des cinq sous-commissions qui composent l’organe, ont été aussi désignés.

La Commission aura «pour mission générale d’établir les fondements d’une société véritablement démocratique, juste, libre et inclusive au Burkina Faso ». Elle est chargée de formuler des propositions « pertinentes nécessaires au développement politique et socio-économique », à « établir les conditions d’apurement du passif de la gestion politique et économique de l’Etat », à « créer les conditions et les cadres propices à la manifestation de la vérité, de la justice, du pardon et de la réconciliation nationale ». Elle doit par ailleurs «jeter les bases de la réhabilitation des valeurs positives consensuelles tels l’intégrité, la solidarité, le travail et la discipline, le civisme et la tolérance », selon le projet de loi portant composition, organisation, attributions et fonctionnement de la Commission de réconciliation nationale et des réformes adopté le 23 janvier 2015 par le Conseil national de la Transition.

Gabriel SAMA
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