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Modernisation de l’agriculture
Publié le mardi 10 mars 2015  |  Sidwaya
Afrique
© Autre presse par DR
Afrique de l`Ouest : vers l`institutionnalisation de l`agriculture écologique et biologique




Une délégation israélienne en visite au Burkina Faso dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux pays, a animé une conférence publique sur les progrès et les innovations de l’agriculture israélienne, le vendredi 6 mars 2015 à Ouagadougou.

Israël est passé de pays en voie de développent en 1955 à pays développé actuellement. Ce progrès est en grande partie dû au progrès de la recherche scientifique et à la modernisation de l’agriculture selon le représentant du ministère des Affaires étrangères d’Israël, Benny Omer. A l’en croire, son pays souhaite partager son expérience avec le Burkina Faso, d’où la tenue d’une conférence publique sur les progrès et les innovations de l’agriculture israélienne, le vendredi 6 mars 2015 à Ouagadougou. A l’occasion, plusieurs acteurs du monde agricole burkinabè sont venus s’imprégner de ces techniques modernes. La représentante du ministère de l’Agriculture d’Israël, Nina Lehmann a révélé qu’alors que 80% des ressources en eau du pays se trouve au Nord, plus de 50% de la production agricole provient du Sud, grâce à la maîtrise de l’eau. Elle a indiqué que son pays pratique beaucoup l’irrigation en surexploitant les ressources en eau potable, en acheminant l’or bleu du Nord du pays vers le Sud, grâce à des canalisations. Elle a mentionné également le dessalement de l’eau de mer à des fins agricoles. «Il y a aussi la technique du goutte-à-goutte qui permet d’arroser directement la plante en lui fournissant exactement la quantité d’eau dont elle a besoin. Aujourd’hui, nous avons une production agricole excédentaire», a-t-elle ajouté. M. Omer a pour sa part indiqué que les progrès réalisés par l’agriculture israélienne s’explique par le lien étroit entre les chercheurs, les laboratoires et les producteurs ainsi que l’efficacité du service de vulgarisation des innovations. «L’agriculteur a au quotidien les dernières innovations technologiques et agricoles qui peuvent l’aider à améliorer sa productivité. Avant un agriculteur nourrissait 15 personnes, aujourd’hui c’est 100 personnes», a-t-il avancé. Il a assuré que le Burkina Faso peut réussir comme l’Israël à condition d’adopter des techniques innovantes. «Le progrès réside dans la technologie. Il faut une agriculture moderne et excédentaire qui emploie très peu de gens pour que le reste se lance dans l’industrie qui est le levier du développement», a-t-il dit. Il a révélé qu’en avril prochain, une foire internationale aura lieu en Israël sur les dernières innovations technologiques du pays.


Eliane SOME
some.ella@yahoo.fr
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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