C’est dans la journée du 6 mars 2015 que les Burkinabè ont appris le décès du général Tiémoko Marc Garango. Suite à la triste nouvelle, nous nous sommes rendus au domicile du défunt situé non loin du lycée mixte de Gounghin dans le but de recueillir les avis des uns et des autres sur l’illustre disparu. Ainsi, un proche du défunt, nous a confié que pour le moment la famille ne peut se prononcer, car n’ayant rien décidé concernant les obsèques. Néanmoins nous vous proposons le CV du regretté.
Le premier médiateur du Faso s’en est allé. Le général Tiémoko Marc Garango, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a rendu l’âme dans la matinée du vendredi 6 mars 2015 des suites de maladie. Il était hospitalisé en France pour des soins avant d’être rapatrié dans son pays natal où il a rendu son dernier soupir. Celui-ci était né le 27 juillet 1927, à Gaoua. Il a occupé le poste de médiateur du Faso, de 1994 à 2000. Il a mené ses études secondaires au Lycée Sainte-Geneviève, à Versailles en France. En 1963, il poursuit ses études supérieures successivement dans les facultés de droit et sciences économiques de Dakar, Paris, Aix-en Provence, ainsi qu’à l’Institut des sciences politiques d’Aix-en-Provence. En 1965, il a étudié au Centre d’Enseignement Militaire Supérieur de Paris (école supérieure de l'intendance) et poursuivra sa spécialisation à l'école du commissariat de l'air de Salon-en- Provence. Cette même année, il obtient sa licence en droit public et sciences politiques, du diplôme de l'école supérieure de l'intendance, de l'auditorat de l'institut des sciences politiques d'Aix-en- Provence. Outre le poste de médiateur du Faso, le général Marc Garango a occupé des postes tels vice-président du Conseil économique et social et président de la Commission de concertation Etat/Secteur privé, en 1990. Il a été de 1981 à 1983 ambassadeur auprès des Etats-Unis d’Amérique, en Allemagne de 1977 à 1981 et en Chine, en 1966. De 1972 à 1975, il a été président du Comité des ministres des finances chargé de la réforme des institutions de l'Union Monétaire Ouest Africaine. Il a aussi assuré la présidence de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest de 1968-1970. Par ailleurs, il a occupé le poste de gouverneur du Fonds monétaire international de 1966-1976 et en 1966, ministre des Finances et du Commerce du premier gouvernement militaire formé par le Général Sangoulé Lamizana. Pour ses nombreux services rendus à la Nation burkinabè, celui-ci a été élevé au Grand-croix de l'Ordre national burkinabé, au Grand Cordon de l'Ordre national de l’étoile brillante de la République de Chine. Il a été fait commandeur de la Légion d'honneur française, commandeur de l’Ordre national de la République de Côte d’Ivoire. Il a également reçu la Médaille militaire et Croix de Guerre françaises.
Nous y reviendrons certainement avec plus de détails sur le programme des obsèques.
Toute l’équipe du journal Le Quotidien présente ses vives condoléances à la famille éplorée1
La rédaction