Comment appliquer la loi d’orientation du cinéma et de l’audiovisuel au Burkina, loi adoptée depuis novembre 2004 ? C’est la question qui a suscité l’organisation d’un atelier les 18 et 19 janvier 2013 à Ouagadougou. La rencontre vise surtout à amender et à valider le projet de texte qui devrait donc permettre le renforcement du cadre juridique et institutionnel du secteur de la culture au Burkina.
L’ouverture de l’atelier a été présidée par le secrétaire général du ministère de la Culture et du Tourisme Jean Claude Dioma. Celui-ci dans son discours liminaire a tout de suite soutenu l’opportunité de la session qui « revêt une importance… et intervient dans un contexte national assez favorable au secteur de la culture ». Et Jean Claude Dioma de signifier que « le secteur de la culture est pris en compte dans le document de Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) dans son axe 1 intitulé les piliers de la croissance accélérée et de développement durable ». Selon toujours le SG du ministère de la Culture et du Tourisme dans le cadre de la décentralisation, le secteur de la culture fait partie des blocs de compétences transférées aux collectivités territoriales.
L’atelier des 18 et 19 janvier 2013 dont l’objectif principal est de valider les textes d’application de la loi d’orientation du cinéma et de l’audiovisuel cadre aussi avec les orientations du document de Politique nationale de la culture.
Depuis le 25 novembre 2004, le parlement du Burkina a adopté la loi portant orientation du cinéma et de l’audiovisuel. Cependant depuis cette date, aucun texte d’application n’a été pris afin d’assurer l’effectivité de cet important instrument juridique. La tenue de l’atelier de validation qui a lieu à Ouagadougou se justifie donc par l’optique de combler les lacunes de la règlementation du secteur du cinéma et de l’audiovisuel. Au cours de leurs travaux les participants devraient surtout avoir à l’esprit les nombreux défis à relever, en termes, notamment de contribution significative du secteur au développement économique et social au niveau national et local