Dans le cadre de la journée nationale du paysan, les membres du Comité national d’organisation ont été installés, le jeudi 5 mars 2015, à Ouagadougou, lors d’une cérémonie organisée par le ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MRSI). La cérémonie a été présidée par Maxime Compaoré, le secrétaire général du MRSI.
Afin de réussir l’évènement qui se tiendra les 17,18 et 19 avril 2015 à Ouagadougou, les quatre ministres du secteur rural, à savoir le ministère de l’Agriculture des Ressources hydrauliques, l’Assainissement et de la Sécurité alimentaire, le ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation, le ministère de l’Environnement et des Ressources halieutiques et le ministère des Ressources animales ont assisté à l’installation des membres du Comité national d’organisation, le jeudi 5 février 2015 à Ouagadougou. « Au nom du ministre en charge des questions du secteur rural au Burkina Faso, je déclare installé le Comité national d’organisation de la 18e Journée nationale du paysan », a déclaré le secrétaire général du ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Maxime Compaoré.
Les membres du Comité national, d’organisation de la JNP venaient ainsi d’être installés. Maxime Compaoré a, d’abord rappelé le contexte dans lequel se déroule cette manifestation. C’est la raison pour laquelle, il a demandé à chacun de travailler à apporter un plus par rapport aux manifestations précédentes et pour son succès. Selon le coordonnateur national du comité d’organisation de la 18e édition de la JNP, Alphonse Bonou, les préparatifs vont bon train, car les travaux ont débuté, il y a environ un mois. «Nous voulons, qu’à l’issue de l’installation, qu’il y ait la sérénité dans la mise en place des équipes et surtout en ce qui concerne l’organisation pratique de cette JNP », a-t-il signifié.
Par rapport au nombre des membres de cette année, il a fait savoir qu’il y a un changement par rapport à l’année passée. A en croire ses propos, après la désignation des membres par les structures concernées, le nombre de personnes sera à 194. Quant à la question de savoir si cette journée sera réservée aux paysans, Alphonse Bonou a rassuré qu’il y a des innovations majeures qui sont introduites, notamment la recherche accrue de la responsabilisation des organisations paysannes car, c’est cette journée qui est la leur. « Il est souhaitable que dans quelques années, ça soit l’affaire des paysans », a-t-il ajouté. Idem pour le président de la confédération paysanne du Faso, Bassiaka Dao qui pense qu’il y aura plus de 1500 producteurs qui prendront part à cette journée : « Toutes les commissions doivent être présidées par des paysans, parce que c’est la seule journée qui permet aux paysans de s’exprimer ».
Il a poursuivi en faisant remarquer que, dans le Comité national qui est à 12 commissions, il y a 6 qui sont présidées par les organisations paysannes faitières. Un autre aspect de cette journée, en terme d’innovations, sont selon Bassiaka Dao, les discussions focalisées au niveau de chaque région pour permettre aux acteurs de la production, de pouvoir discuter entre eux et de retenir les recommandations qui sont censées être mises en valeur. De son avis, c’est le paysan en personne qui est mieux placé pour donner les solutions aux problèmes rencontrés afin d’atteindre la souveraineté alimentaire. Le secrétaire général de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Maxime Compaoré a, par ailleurs, noté que toutes les structures ne sont pas encore représentées1
Par Ramatou OUEDRAOGO