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© Autre presse par DR
Politique : le PDC tient son premier meeting à Bobo Samedi 17 mai 2014. Bobo-Dioulasso. Maison de la culture. La présidente du Parti pour le développement et le changement (PDC), Saran Sérémé, a tenu son premier meeting hors de Ouagadougou dans la ville de Sya |
La présidente du Parti pour la démocratie et le changement (PDC), Saran Seré/Seremé, accompagnée d’une forte délégation, a foulé le sol de la cité du Cavalier rouge, le 28 février 2015. Cette visite qui intervient après celle de Tougan, a permis au parti de Cheval blanc de présenter son programme de société à la population du Boulkièmdé qui n’attendait que cela ; en témoigne sa mobilisation.
Depuis la création du PDC, c’est la première fois que sa présidente, Saran Séré/Sérémé, foule le sol de la cité du Cavalier rouge dans le cadre des activités du parti. C’était le 28 février 2015. Et c’est un accueil plein de sens, avec un cortège de femmes, que les militants et sympathisants du parti du Cheval blanc ont réservé à leur mentor, après sa visite de courtoisie chez les autorités coutumières et religieuses et quelques OSC. Cet accueil et la mobilisation, surtout des femmes, montrent déjà l’engagement des uns et la détermination des autres à assurer la victoire au PDC au soir du 11 octobre 2015. Ainsi, cette rencontre au allure d’un meeting a été riche tant du point de vue de la touche artistique que des interventions basées sur les élections à venir. Le représentant des vieux, Abdoulaye Zongo, s’est, pour sa part, exprimé en ces termes : «Si ça ne tenait qu’à nous, les vieux, on était déjà prêt à installer Saran Sérémé à Kosyam. Mais comme on dit de passer par des élections, on va respecter cela». Ceci, pour confirmer leur entière adhésion au programme que propose le parti du Cheval blanc. Tout comme son prédécesseur, la « Saran du Boulkiemdé », la représentante des femmes du Boulkiemdé, Claire Yaméogo, a exprimé leur soutien indéfectible au parti pour remporter l’échéance électorale à venir. « A l’image de la présidente Elène Johnson Sirleaf du Liberia et bien d’autres dans le monde, le Burkina Faso sera le second pays africain à être gouverné par une femme », a-t-elle dit. Et cette femme, c’est Sarah Sérémé, a-t-elle insisté. Quant au coordonnateur national de la jeunesse, Joseph Guissou , il a joint sa voix à celle du représentant de la jeunesse du Boulkièmdé, Lassané Koala, pour expliquer leur choix. «Avec le PDC, c’est la jeunesse en marche. Et le Boulkièmdé a besoin du PDC pour son développement», a-t-il indiqué. Il a renchéri par le rappel d’un fait important : « Lorsque le pouvoir anti-jeunesse de la IVe République avait pris des mesures draconiennes contre les étudiants, notre Tantie n’a ménagé aucun effort pour venir en notre aide ». Aussi, il n’a pas manqué d’affirmer son adhésion au parti en ces termes : « Je suis Sarah ». Et pour donner de la valeur à cette affirmation, il a invité les partisans à s’inscrire massivement sur les listes électorales afin d’obtenir leurs cartes pour, d’une part, installer leur Yennenga à Kosyam et, d’autre part, occuper la mairie de Koudougou.
Le représentant des cadres du PDC, Sougrinoma Abdoulaye Poubéré, par ailleurs coordonnateur provincial du parti dans le Koulpélogo, a tout simplement demandé aux partisans du Boulkièmdé de « cultiver les 3R, c’est-à-dire le Respect de soi-même, le Respect de l’autre et la Responsabilité de ses actes que prône le parti».
Après avoir rendu un vibrant hommage au père des indépendances, feu Maurice Yaméogo, et salué la mobilisation et l’accueil triomphal dont elle a bénéficié, Saran Séré/Sérémé a justifié cette tournée du Boulkièmdé par le contexte historique du pays. « Après avoir demandé la permission à mes parents, j’ai décidé de commencer ma tournée par le Boulkièmdé, afin de rendre hommage à nos devanciers et à la population de cette localité », a-t-elle martelé. Pour ce premier contact, c’est un message conciliateur, de promotion de la paix sociale, qu’elle a livré à son auditoire. Outre cela, elle a évoqué les raisons de son départ du CDP, dans une période où personne n’osait claquer la porte à ce parti. Pour elle, le développement du Burkina incombe à tous ses fils et filles. Et c’est dans ce sens qu’elle a invité tous les acteurs à transcender leurs différences afin de poser les bases d’un meilleur développement du pays des Hommes intègres car, soutient-elle, « notre pays a plus besoin de changement de mentalités que de l’alternance ». Aussi, convaincue que les femmes et les jeunes constituent un véritable socle de développement, elle a invité ces couches à prendre part aux rencontres d’échanges et de débats politiques. Toute chose qui leur permettra de s’informer et de se former pour la construction du pays. La présidente du PDC, a souhaité une bonne fête de 8-Mars à toutes les femmes, et les a invitées à profiter de ce mois pour méditer sur le changement de leur statut.
Modeste BATIONO et Aboubacar DIPAMA
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