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© aOuaga.com par A.O
FESPACO 2015 : le 17e MICA ouvre ses portes Dimanche 1er mars 2015. Ouagadougou. Site du SIAO. Le 17e Marché international du cinéma et de la télévision africains (MICA) a officiellement ouvert ses portes en marge de la 24e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) |
En marge de la 24 édition du FESPACO, les acteurs du secteur cinématographique et de l'audiovisuel, et les décideurs politiques ont entamé, mercredi à Ouagadougou, des réflexions sur les enjeux du numérique dans un contexte marqué par une "mondialisation" technologique.
Placé sous le thème de la 24e édition "Cinéma africain : production, diffusion à l'ère du numérique", ce colloque, selon les organisateurs, s’est fixé pour objectif d’aboutir à l’adoption de résolutions et de mesures concrètes au bénéfice des professionnels africains du cinéma.
Durant deux jours, les participants vont échanger sur six principaux axes tels le tournage, la distribution, le financement de la production cinématographique africaine, la diffusion des films sur les media interactifs, la fermeture de salle de cinéma et les Droits et contrats en audiovisuel.
Le parrain de la cérémonie, Sheriff Sy, par ailleurs président du Conseil National de la Transition (CNT) a indiqué que dans le domaine du cinéma, il y a une révolution du numérique aujourd’hui que l’Afrique ne saurait rater.
"Si nous la ratons nous serons complètement anéantis. Le cinéma africain n'a pas d'autre choix que de s'inscrire dans l'ère du numérique", a conseillé M. Sy.
Le délégué général du FESPACO, Ardiouma Soma a, pour sa part, fait remarquer que "ce colloque comme tant d'autre activités offrira des informations et des formations ciblées aux professionnels du cinéma, des médias et aux amateurs du cinéma désireux de rejoindre la grande famille du cinéma".
Le directeur de cabinet du ministre en charge de la culture, Mathias Zamtéa a souligné que pour pouvoir conquérir le marché extérieur, il faudrait penser à des productions alternatives et pour être plus compétitifs, les oeuvres de créateurs doivent s'inscrire dans l'ère du numérique.
"Nous sommes appelés à produire continuellement en renforçant la solidarité au niveau continental et au niveau de la coopération international. C’est à ce prix que nous pourrons concurrencer à l’échelle mondial", a préconisé le Secrétaire général de la Fédération panafricaine des cinéastes, Cheick Omar Sissoko.
Débuté depuis le 28 février, la 24è édition du FESPACO a ouvert, cette année, la course à l'Etalon d'or aux films sur support numérique à concurrence égale avec les films sur support 35 mm (pellicule).
En 2015, le grand prix, l’Etalon d’or de Yennega (la plus grande distinction) est passé de 10 à 20 millions de F CFA.
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