La famille du défunt président burkinabè, Thomas Sankara, à travers un communiqué, dément tout contact ou accord avec les autorités de la Transition en place au Burkina Faso, après la fuite de Blaise Compaoré.
Dans un communiqué daté du 3 mars, la veuve Mariam Sankara affirme n'avoir pas encore eu de contact officiel avec les autorités de la transition, ‘'contrairement à ce qui se dit dans la presse''.
Toutefois, la famille du défunt président se dit disponible pour discuter des modalités de la réouverture du dossier Thomas Sankara et encourage le pouvoir en place à tourner la page de l'impunité.
Elle exhorte les autorités de la Transition à ‘'lancer conformément à la décision onusienne les investigations ainsi que les procédures d'identification légistes qui ne peuvent s'entendre que dans le cadre d'une procédure d'instruction à même d'aboutir à la manifestation de la vérité''.
A ce sujet, les conseils de la famille promettent de tenir, dans les jours avenirs, une conférence de presse pour permettre au peuple burkinabè d'être informé de l'évolution du traitement du dossier.
Le président de la Transition au Burkina Faso, Michel Kafando, lors de son investiture le 21 novembre 2014, avait déclaré que les dossiers en souffrance, tel que ceux relatifs à Thomas Sankara et au journaliste Norbert Zongo (assassiné en 1998), allaient être incessamment rouverts.
Plus de trois mois après, rien n'est encore officiellement entamé
ALK/of/APA