L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), présente au 24e FESPACO, s’est engagée à accompagner les professionnels de l’audiovisuel des pays francophones du Sud dans la production et la valorisation de leurs œuvres à travers son projet capital numérique, a appris APA auprès de responsables de l’organisme regroupant les pays ayant en commun l’usage le français.
Financé par l'Union européenne avec le concours du groupe des Etats Afrique-Caraïbes-Pacifique(ACP), ledit projet a permis de mettre au point le texte d'une directive instaurant le dépôt légal audiovisuel en Afrique de l'Ouest.
L'OIF dispose de nombreux fonds pour booster la production cinématographique sur le continent africain. Il s'agit, entre autres, du fonds image qui succède au fonds francophone de production audiovisuelle du Sud, finançant 50 à 60 projets chaque année, selon sa directrice de la diversité et du développement culturels, Youma Fall.
Outre les aides au développement qui financent des bourses d'aide au développement de longs métrages dans le cadre de festivals, l'OIF dispose d'un fonds de garantie des industries culturelles.
Mis en place en 2003, le fonds cautionne des prêts bancaires sollicités par des entreprises du secteur culturel, dont le cinéma et l'audiovisuel.
Au 31 décembre 2013, l'encours de garantie s'élevait à 3, 8 millions d'euros répartis sur 95 opérations qui bénéficient majoritairement à des projets cinématographiques et audiovisuels.
A partir de 2015, l'OIF allouera la somme de 900 000 euros par an, dans le cadre du fonds image de la Francophonie, réparti à parts égales entre le cinéma et la télévision.
TT/cat/APA