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Amédée Prosper Djiguemdé,le Secrétaire général du ministère en charge de la Santé. |
Le ministère de la Santé a tenu dans le cadre sectoriel de dialogue santé et nutrition, sa revue sectorielle de l’année, le lundi 23 février 2015 à Ouagadougou. Une occasion pour faire le bilan des actions envisagées dans le secteur de la santé de l’année passée.
Le cadre sectoriel de dialogue santé et nutrition est une tribune d’échanges sur les grandes questions du domaine de la santé. Cette année, les différents intervenants se sont retrouvés le 23 février 2015 à Ouagadougou, en vue d’apprécier les performances sectorielles de 2014 à travers la mise en place d’un système d’information de la gestion des ressources et la disponibilité des premiers kits d’urgence pour la prise en charge totale du paludisme des enfants de moins de 5 ans et des femmes enceintes. Il a été également question de la matrice sectorielle de performance 2015-2018, un outil de référence des actions phares à moyen terme, selon le ministre de la Santé, Amédée Prosper Djiguemdé. Ce cadre sectoriel de dialogue offre l’occasion de juger les performances du secteur de santé en vue d’avancer. Faisant le bilan des revues passées, il a noté de nombreuses avancées. Il a reconnu, toutefois, qu’il y a eu des insuffisances et beaucoup de défis à relever avec un environnent évolutif. C’est dans cette optique qu’il a affirmé : «Avec l’ensemble des acteurs, nous allons identifier de nouvelles approches pour améliorer la situation des secteurs». Quant à l’état nutritionnel actuel, le ministre Djiguemdé a indiqué que les différentes enquêtes montrent une avancée ces dernières années car le taux de la malnutrition aiguë qui était de 11 est autour de 8%. Des efforts doivent être fournis sur l’amélioration de l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant. Le Burkina Faso bénéficie de l’accompagnement des partenaires dont l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Son représentant-résident, Jean-Bosco Ndihokubwayo, a souligné que sa structure est très active dans l’élaboration du Plan national de développement sanitaire (PNDS). Il s’agit dans le cadre de ce dialogue d’en faire un bilan. «Dans des domaines de la vaccination, de la lutte contre le paludisme, il y a eu des progrès même si des efforts restent à fournir», a précisé M. Ndihokubwayo.
Habibata WARA
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