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Art et Culture

FESPACO 2015/ Libation : un hommage bien mérité aux pionniers du cinéma africain
Publié le lundi 2 mars 2015  |  Sidwaya
FESPACO
© aOuaga.com par A.O
FESPACO 2015 : les cinéastes rendent hommage aux disparus
Dimanche 1er mars 2015. Ouagadougou. Place des cinéastes. Les cinéastes présents à la 24e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) ont rendu hommage aux hommes et femmes du 7e art africain disparus à travers une cérémonie de libation




Les cinéastes africains et de la diaspora ont rendu un vibrant hommage à leurs collègues disparus. La cérémonie de libation a eu lieu, le dimanche 1er mars 2015, à la place des Cinéastes à Ouagadougou.

Ils étaient nombreux, les festivaliers, à prendre d’assaut, très tôt, le dimanche matin, la place des Cinéastes pour rendre hommage aux cinéastes disparus. C’était au cours d’une cérémonie de libation à laquelle ont pris part le secrétaire général de la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI), Cheick Omar Sissoko et le ministre burkinabè de la Culture, Jean Claude Dioma. Se tenant par les mains, les cinéastes ont formé un circuit fermé autour du monument, en faisant trois fois le tour de la droite vers la gauche, puis un seul tour dans le sens inverse avant de se séparer par un salve d’applaudissements. Selon M. Sissoko, les cinéastes africains n’ont pas le droit d’oublier la mémoire des pionniers qui n’ont de cesse pensé qu’à faire du cinéma pour l’Afrique. Il a justifié ses propos par le fait que ces pionniers ont vite compris que l’image de l’Afrique devrait aller plus loin et ils ont travaillé à faire connaître l’immense patrimoine dont regorge le continent noir, non seulement aux Africains eux-mêmes, mais aussi et surtout aux autres peuples. Situation politique nationale oblige, Cheick Omar Sissoko n’a pas manqué d’attirer l’attention des festivaliers sur les éventuels écueils qu’ils pourraient relever au cours de cette 24e édition du FESPACO. «Le FESPACO ne va pas se dérouler comme on s’attendait à cause de la situation particulière que traverse le Burkina», a-t-il averti. Il a par ailleurs plaidé pour la construction de salles de cinéma et la création d’écoles professionnelles destinées à la formation des jeunes. L’essence de la libation, de l’avis du ministre de la Culture, Jean Claude Dioma, consiste à demander tout naturellement des bénédictions aux ancêtres. Après ce rituel, M. Dioma estime que tout ce qu’on va faire doit marcher normalement, convaincu que ces bénédictions vont permettre au FESPACO d’être performant et que les festivaliers pourront retourner paisiblement dans leur pays après leur séjour au Burkina Faso.

Ouamtinga Michel ILBOUDO
Omichel20@gmail.com


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