Ouagadougou - La presse burkinabè continue de commenter l’affaire concernant les produits périmés du groupe Obouf, saisis par la police, la semaine dernière, sans oublier le Festival panafricain du cinéma et de télévision de Ouagadougou (FESPACO) dont l’ouverture est prévue ce samedi après-midi.
« 24e édition du FESPACO : La nouvelle équipe pourra-t-elle imprimer sa vision ?», s’interroge à sa Une, le journal Le Quotidien.
Selon ce quotidien, le seul qui parait les samedis au Burkina Faso, Ardiouma Soma, le tout nouveau Délégué général (DG) ‘’ère de la transition’’, du FESPACO, pour être en phase avec l’air du temps :
‘’Plus rien ne sera comme avant’’, semble décidé à imprimer une vision dynamique dans l’organisation de la présente édition du Festival.
Et le journal de souligner que «le tout nouveau DG qui a été investi seulement le 26 décembre 2014, affiche déjà une volonté nette de rupture gabégique».
Pour sa part, le site d’information en ligne, Le Faso.net, rapporte que le film Timbuktu du réalisateur franco-mauritanien, Abderrahmane Sissako, est toujours en compétition pour l’Etalon de Yennega.
Le site reprend ainsi, une déclaration faite, vendredi, par le ministre burkinabè de la Culture, Jean-Claude Dioma.
Toujours à propos de la manifestation, l’hebdomadaire culturelle Evasion titre : « FESPACO 2015 : La rue marchande va beaucoup nous manquer», publiant les réactions de certains citoyens sur la suppression, cette année, de la traditionnelle rue marchande conçue par les organisateurs.
Le journal Evasion revient également sur le décès, survenu dimanche dernier, de l’artiste musicienne Safoura Delta, en affichant à sa Une : «Page triste : Adieu Safoura Delta ! ».
A propos de l’affaire concernant la saisie de produits alimentaires périmés, Le Quotidien renseigne que le Président directeur général (PDG) du groupe Obouf s’est rendu, hier vendredi à la police.
Pour le même journal qui cite ‘’Afrikamba’’, un mouvement de la société civile, ces produits périmés saisis, constituent un ‘’assassinat de masse’’.
De son côté, Le Faso.net, informe que Boureima Ouédraogo, le PDG du groupe Obouf et ses acolytes « seront d’abord jugés le 17 mars prochain pour tromperie de consommateurs».
ALK/of/APA