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© Présidence par DR
(Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
Le président du Faso, Michel Kafando, a reçu, le samedi 20 décembre 2014 au palais présidentiel de Ouaga 2000, le président de la Commission électorale nationale indépendante(CENI), Barthélémy Kéré |
Maître Barthélémy Kéré, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a visité, en compagnie des journalistes, le site de maintenance des kits d’enrôlement biométrique ce mardi 24 février 2015 à Ouagadougou. La visite, qui a été suivie par un point de presse, a consisté à permettre aux médias d’être au même niveau d’information sur
La révision exceptionnelle du fichier électoral s’ouvrira le 03 mars prochain à Kaya dans la province du Sanmatenga et se déroulera en deux semaines sur toute l’étendue du territoire. Aussi, depuis le 16 février, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a entrepris les travaux pour la mise à niveau des équipements qui permettront de conduire la campagne de mise à jour du fichier électoral. Maitre Barthélémy Kéré, le président de la CENI a effectué en présence de la presse nationale, une inspection des sites qui abritent la maintenance des kits d’enrôlement biométriques. Pour l’occasion, c’est Nouroudine Tall, le Directeur de l’informatique et du fichier électoral de l’institution qui a conduit la visite des différents ateliers installés à cet effet. Selon l’administrateur en charge du fichier électoral, « les kits d’enrôlement biométrique sont les éléments fondamentaux pour la collecte des informations des citoyens ». Aussi, 2500 kits sont attendus pour conduire l’enregistrement biométrique. Ceux-ci sont alimentés par 5000 accumulateurs d’énergie ravitaillés à leur tour par 2500 plaques solaires. Une équipe de 30 ingénieurs informaticiens assurent la mise à jour de l’ensemble des kits. Nouroudine Tall a en outre fait savoir que chaque kit d’enrôlement est composé d’un ordinateur portable, d’une webcam qui permet de faire les photos, d’un dispositif de capteur d’empreintes digitales ainsi que d’une imprimante. « L’exercice consiste à s’assurer que sur la machine, il n’y a pas de saletés. Nous remettons la machine au paramètre pour avoir une machine propre et en même temps, nous vérifions le bon fonctionnement des différents périphériques qui sont connectés » a-t-il expliqué. Au cours de son entretien avec les journalistes, Barthélémy Kéré, le président de la CENI a rappelé que la réouverture des listes électorales découle de la volonté commune des autorités de la transition et des acteurs politiques afin de recueillir un plus grand nombre d’électeurs.
CENI
Selon lui, cette révision exceptionnelle coutera plus de sept (07) milliards de FCFA au budget de l’Etat. Pour ce faire, 2500 opérateurs de kits encadrés par 200 superviseurs seront déployés pendant sept (07) jours consécutifs sur chacune des six zones prévues. Ils seront assistés dans leur mission par des membres des différents démembrements de la CENI.
Des conditions à respecter
Par ailleurs, évoquant les modalités d’inscription, Me Kéré a notifié que seuls sont concernés les citoyens burkinabè et les étrangers installés au Burkina Faso depuis dix années au moins. Ceux-ci doivent pouvoir se justifier d’une profession reconnue par les autorités compétentes et être à jour de leurs obligations fiscales. En outre, a déclaré Me Kéré, les candidats à l’enrôlement doivent, non seulement être âgés de 18 ans et plus à la date du 31 janvier 2016 mais aussi ne pas figurer sur la liste électorale des deux années précédentes à savoir 2012 et 2014. Egalement, les citoyens qui n’ont pas encore 18 ans à la date de l’opération mais qui les auront au jour des élections municipales notamment le 31 janvier de l’année prochaine sont concernés. Pour ce faire, le président de la CENI a ajouté que le candidat a obligation de se présenter physiquement devant l’opérateur muni soit de sa carte nationale d’identité burkinabè (CNIB), de son acte de naissance ou encore d’un jugement supplétif pour se voir délivrer sa carte d’électeur. Le traitement des données enregistrées, a-t-il poursuivi, interviendra à l’issue de l’opération en vue de la publication de la liste provisoire. Toute chose qui ouvrira la voie à la gestion du contentieux avant la diffusion de la liste définitive pour l’ensemble des scrutins. Barthélémy Kéré a alors saisi l’occasion pour revenir sur les deux conditions cumulatives à remplir pour participer aux votes. Il s’agit de détenir sa carte d’électeur et être inscrit sur la liste électorale du scrutin concerné. Concernant le problème de perte de cartes d’électeurs, Me Kéré a confié que la délivrance de nouvelles cartes se fait sur une demande de duplicata par les personnes concernées à la CENI. Il a alors assuré que des mesures sont prises pour simplifier cette opération. Interrogé sur le nombre d’électeurs attendus, il a signifié que l’unique souci de la CENI est de « prendre les dispositions pour que l’ensemble du territoire national puisse être couvert par suffisamment d’opérateurs et de matériels pour que toute personne qui se présente puisse être enrôlée ». Quant au coût global des élections, Martin Bansé, le Directeur des affaires financier de la CENI a indiqué que l’organisation des trois scrutins nécessite la somme de 54 milliards de FCFA. L’Etat burkinabè, a dit M. Bansé, ne dispose au total que de 25 milliards de FCFA. D’où un manque de 29 milliards de CFA à combler selon lui.
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