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Canettes périmées sur le marche burkinabè : des associations de consommateurs haussent le ton
Publié le jeudi 26 fevrier 2015  |  Les Dernières Nouvelles du Faso
Saisie
© Autre presse par DR (Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
Saisie de boissons périmées : on verra vraiment si plus rien n’est comme avant




En synergie d’actions, des associations de consommateurs ont animé une conférence de presse, ce mercredi 25 février 2015, à Ouagadougou. Constituée de l’Association des consommateurs du Burkina (ACB), de la Ligue des consommateurs du Burkina LCB), de l’Organisation des consommateurs du Burkina (OCB) et de Vigi-consommateurs, cette rencontre avait pour finalité de dénoncer les comportements criminels du Groupe OBOUF.


Il est ressorti de la déclaration liminaire que le Groupe OBOUF déverse sur les habitants du Burkina Faso des canettes et boites de tomate impropres à la consommation et dont les dates de péremption sont falsifiées. De l’avis du Président de Vigi-consommateurs, Joseph Ouédraogo, ces actes sont qualifiés de criminels car visant à empoisonner de manière délibérée et consciente la population et ont été mis à nu par les forces de police. « Courage à nos forces de police, menez en toute quiétude vos investigations, le peuple vous suit et vous protège, plus rien ne sera comme avant », a-t-il proféré. De ce qui précède, les Associations de consommateurs dénoncent avec la dernière énergie, les comportements criminels du Groupe OBOUF motivés par la cupidité, le gain facile au mépris de la vie humaine. Pour ce faire, elles exigent l’arrestation et la mise hors d’état de nuire du premier responsable de l’entreprise, demandent aux autorités de se mettre en première ligne de ce combat, le retrait immédiat sur toute l’étendue du territoire des canettes et boîtes de tomate incriminées jusqu’à nouvel ordre, l’interdiction de la commercialisation des produits alimentaires de la société. Dans la liste des exigences figurent aussi l’ouverture d’une enquête pour savoir les conditions d’entrée de ces produits toxiques au Burkina et la célérité et la sévérité dans la punition de ces actes par les autorités judiciaires. M. Ouédraogo de renchérir que les organisations des consommateurs se réservent le droit de se constituer en partie civile pour la défense des intérêts des consommateurs. « Nous voulons dire à toute la population de notre pays d’être vigilante et d’éviter de consommer les produits incriminés, à toute la société civile et à la presse d’être à l’avant-garde » a-t-il dit. Pour éviter l’empoisonnement en masse, les Associations des consommateurs ont envoyé un message clair aux Burkinabè et à tous les consommateurs de faire leur « le consommons burkinabè » et consommons naturel. Pour le Secrétaire général de la Ligue des Consommateurs burkinabè, Daniel Da /Hien, l’initiative de la police nationale a été courageuse même si elle est dans l’incapacité de donner plus amples informations car, dit-il, l’enquête n’est pas encore achevée. « Ce n’est pas à nous de vous le dire, sinon le lendemain on achète les gens et toutes les preuves disparaissent. Comprenez que nous travaillons en collaboration. Mais une chose est sûre, l’Etat est responsable de la porosité de ses frontières et également de l’inefficacité de certains agents sur le terrain », a-t-il expliqué.

Aïssata Laure G. Sidibé

Abdourazak Traoré

(Stagiaire)
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