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Amnesty international demande aux nouvelles autorités du Burkina de prendre davantage en compte les droits humains
Publié le jeudi 26 fevrier 2015  |  AIB




Amnesty international a exhorté mercredi, le gouvernement de la Transition du Burkina Faso à prendre en compte «davantage» la question des droits humains, lors de la présentation de son dernier rapport annuel sur l’évolution de la situation des droits humains en 2015 dans le monde.

Selon le directeur exécutif d’Amnesty International Burkina Faso, Yves Boukari Traoré, le Burkina Faso qui a connu une crise socio-politique fin octobre doit prendre en compte les questions des droits humains dans cette période de transition.

Le gouvernement de la transition, a poursuivi, M. Traoré, doit redoubler d’effort pour minimiser les entraves aux droits humains.

« Nous sommes tenus de constater que nous avons des problèmes (des droits humains). Mais les facteurs de ses conflits sont les gouvernants.C’est donc un travail perpétuel que nous devons abattre » a-t-il.

Il a par ailleurs salué la décision du président de la Transition, Michel Kafando de lancer un mandat d’arrêt international contre un grand opérateur économique auteur de la contrefaçon de 1.300 tonnes de boissons périmées provenant de la Tunisie.

«Tout cela constitue les droits humains et c’est cela que nous demandons »s’est réjoui M. Traoré.

Dans son rapport de 55 pages, Amnesty international révèle que la répression et la négation des droits fondamentaux est perceptible en Afrique en général et au Burkina Faso en particulier, mettant en exergue l’utilisation de la force « excessive » face aux manifestations et protestations ayant chassé Blaise Compaoré du pouvoir en fin octobre 2014.

Selon les auteurs du document, les perspectives en matière de droits humains n’incitent guère à l’optimisme en ce qui concerne 2015.

« Si les lois, les politiques et les approches ne changent pas, les crises et les conflits, les restrictions de la liberté d’expression et l’absence de justice et d’obligation de rendre des comptes sont susceptibles de perdurer » ont-ils ajouté.

La montée en puissance de groupes armées non étatique (EI, Boko Haram, Al Quaïda au Maghreb islamique…) et l’ « incapacité » du conseil de sécurité de l’ONU de résoudre les crises et les conflits en Irak, Israël, la Syrie et l’Ukraine sont entre autres les préoccupations soulevées dans le rapport.

Agence d’information du Burkina

st-ndt/
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