Amnesty international a exposé mercredi à Ouagadougou dans son dernier rapport sur l’évolution des droits humains en 2015, les innombrables exactions perpétuées dans certains pays africains.
La campagne de plus en plus violente menée par le groupe armé islamiste Boko Haram en 2013, a conduit à l’intensification du conflit armé dans le nord-est du Nigeria, relèvent les auteurs du rapport.
Selon Amnesty international, « plus de 4 000 civils ont été tués depuis 2009. » ajoutant qu’au mois d’avril, l’enlèvement de 276 écolières par le groupe armé Boko Haram est devenu emblématique de la campagne de terreur du groupe à l’encontre de la population civile.
L’ONG international de défense des droits humains, craint une évolution de ces crimes contre les droits de l’homme si les dirigeants mondiaux restent « inactifs ».
En Somalie, a poursuivi le rapport, les factions d’al shabab ont torturé et tué illégalement des personnes qu’elles accusaient d’espionnage ou qui ne se conformaient pas à leur interprétation du droit islamique. « Elles ont procédé à des exécutions en public, notamment par lapidation, ainsi qu’à des amputations et à des flagellations » peut-on lire dans le document de 55 pages.
L’ONG a en outre indiqué que le Cameroun a été touché par les exactions des groupes islamistes, notamment Boko Haram qui a procédé par des tueries, des prises d’otage, et des enlèvements.
« Face aux violences massives et d’une crise sans précédent des refugiés, dans le sillage de ces violences, aucun effort n’a singulièrement été déployé pour trouver des solutions effectives aux besoins actuels les plus urgents » ont déploré les auteurs du document.
Amnesty international est une organisation mondiale qui lutte pour l’application des droits humains et dénonce par la même occasion toute sorte de crimes.
Agence d’information du Burkina
ndt-st