A 2 ans de la date butoir de l’horizon 2015 des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), les Etats africains, en accord avec les partenaires techniques et financiers, travaillent non seulement à accélérer les progrès vers la réalisation des objectifs, mais aussi à réfléchir aux nouvelles orientations de développement à prendre en compte après 2015. Pour souscrire à cette vision, le Burkina Faso, à travers le ministère de l’Economie et des Finances, a procédé, le 17 janvier 2013, au lancement des consultations post-2015. Ont assisté à la cérémonie, tous les différents intervenants dans ce référentiel de développement de notre pays
Ils n’ont pas eu besoin d’une quelconque souplesse pour reconnaitre que tous les objectifs fixés par le référentiel OMD ne seront pas atteints d’ici à 2015. Aussi ont-il voulu redynamiser les mécanismes et surtout envisager une option qui aurait pu être la première étape et ce, dans une dynamique d’atteindre les objectifs du millénaire: ‘’ associer les populations à la base ’’. Eux, ce sont les différents acteurs intervenants dans le cadre des OMD qui ont reconnu qu’il était impossible d’envisager le développement d’une population sans tenir compte de ses besoins et de ses attentes. Les pays africains en accord avec les organismes intergouvernementaux travaillent à accélérer les progrès vers la réalisation des OMD et réfléchissent aux nouvelles orientations de développement à prendre après 2015. Ce processus de réflexion au niveau régional, dénommé « consultations nationales post-2015 pour le développement », implique 24 pays africains dont le Burkina. Pour une grande prise en compte des populations dans le nouveau programme de développement après 2015, le Burkina à l’instar des 23 autres pays africains, s’est engagé, selon le ministre de l’Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembamba, dans la conduite des consultations nationales participatives. Cette action implique l’ensemble des acteurs au développement afin d’assurer, selon lui, une contribution effective et représentative du pays dans la mise en place du prochain cadre de développement post-2015. Le processus des consultations nationales qui se veut inclusif et participatif permettra, selon le ministre, une meilleure prise en compte des aspirations des populations burkinabè dans la formulation du prochain cadre de développement. Pour ce faire, deux mois durant, une équipe de consultants appuyés par une équipe technique, sillonnera les 13 régions du Burkina pour recueillir les enjeux et les aspirations de développement des Burkinabè. L’équipe technique sera composée des représentants du système des Nations unies et du ministère de l’Economie et des Finances. Le coordonateur-résident du système des Nations unies au Burkina, Pascal Karorero, a félicité le Burkina pour avoir su réaliser des progrès importants dans bien d’objectifs dont ceux relatifs à l’éducation, à l’accès à l’eau potable et au VIH/SIDA. ‘’ Même dans ceux pour lesquels, les progrès ont été plus lents comme la réduction de la pauvreté, des avancées ont été observées dans 8 régions sur les 13 que compte le pays’’, a-t-il indiqué. Malgré certains constats qui sont sources d’inquiétudes, a-t-souligné, l’enthousiasme demeure, car des milliers de personnes voient de jour en jour leurs conditions de vie s’améliorer. Le plus important pour lui, c’est de continuer à avancer avec détermination. Le ministre de l’Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembamba, a invité les différentes couches sociales de la population burkinabè à bien vouloir recevoir les équipes qui seront déployées sur le terrain