L’Association des élèves et étudiants du Tuy (AEET) a mené une série d’activités du 20 au 22 décembre 2012, dans le chef-lieu de la province autour du thème : « La contribution des sociétés minières dans le développement du Tuy ».
L’Association des élèves et étudiants de la province du Tuy a mis à profit les congés scolaires pour parler de l’or. Cette association a pour but de contribuer au développement socioéconomique de la province du Tuy. Elle veut également faire de l’élève et de l’étudiant du Tuy, des exemples de citoyens responsables dans un contexte de décentralisation. Durant donc 72 heures, les membres de l’AEET sont allés à la découverte des sociétés qui travaillent dans le domaine de l’or au niveau la province. Cette première édition a été placée sous le parrainage de Mme Pascaline Tamini, représentée par M. Nimayé Nabié, maire sortant de la commune rurale de Koti. A travers les conférences et les échanges, les membres ont su que l’extraction de l’or dans le Tuy se fait artisanalement. C’est une forme d’orpaillage sauvage, avec comme conséquences, l’occupation anarchique des champs et la destruction accélérée de l’environnement, entre autres. Pour l’heure, un travail d’exploration se poursuit sur les sites de Kari et Bouéré par la société minière Avion Gold, dans la perspective d’une implantation industrielle à l’horizon 2016, aux dires de ses responsables. Cette société et les comptoirs d’achat d’or comme SOCOR, et SAV’OR contribuent au développement socioéconomique de la province, selon les organisateurs. Avion Gold aurait soutenu des actions de développement à hauteur de 18 millions de francs CFA. Selon le président de l’Association, Evariste Thiombiano, l’objectif recherché à travers leur activité est la mise en exergue du potentiel minier de la province, et susciter l’implantation d’autres sociétés minières. Le représentant de la marraine a salué l’initiative de l’AEET. « Cette activité est la preuve que les scolaires et étudiants s’intéressent avant tout aux problèmes de leur localité. Pour les communes, les fonds proviennent de la taxation des activités du secteur informel organisées autour des sites et les occupations anarchiques du domaine communal. Quant à l’or proprement dit, ce sont des comptoirs qui le récoltent à leur profit. La commune n’est nullement impliquée » , a-t-il indiqué.