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© aOuaga.com par Alexis Omer
(Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
Les responsables de la coordination régionale des Hauts-Bassins des femmes du Collectif tous unis pour une transition réussie ont animé une conférence de presse le 23 février 2015 à Bobo-Dioulasso |
Les femmes de Bobo-Dioulasso, réunies au sein du Collectif tous unis pour une transition réussie, ont marché, le 21 février dernier pour demander le démantèlement du Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Si les organisateurs de cette marche se disent préoccupés par la sécurisation des institutions républicaines et un dénouement heureux de la transition, certaines personnes ont vue une main extérieure derrière l'activité. Les responsables de la coordination régionale des Hauts-Bassins de ce collectif ont démenti ces allégations au cours d’un point de presse qu'elles ont animé le 23 février 2015 à Bobo-Dioulasso.
«Tout le monde entier sait que le peuple burkinabè a pris son destin en main depuis les évènements des 30 et 31 octobre 2014. Si nous avons manifesté, à Bobo-Dioulasso, le samedi 21 février 2015, pour demander le démantèlement du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) c’est parce que nous sommes préoccupés par la sécurisation des institutions de notre pays car depuis leur dernière sortie qui a empêché la tenue du traditionnel Conseil des ministres, les Burkinabè sont inquiets. Seulement, nous ne comprenons pas pourquoi des gens nous en veulent alors que tout le monde est sorti pour dire qu’il faut dissoudre ce corps ». C'est en ces termes que s’est interrogée Awa Koné, la coordonnatrice régionale des Hauts-Bassins des femmes du Collectif tous unis pour une transition réussie. Au cours de cette rencontre avec les journalistes, les conférencières ont apporté un démenti catégorique de ce qu’elles ne sont à la solde de personne. «Après la marche le samedi dernier, nous avons reçu des messages de félicitations de partout. Cependant, d’autres personnes ont appelé notre présidente d’honneur, Safiatou Lopez/Zongo, pour se plaindre. Peut –être que ce sont ceux-là qui pensent que nous avons été achetées. C’est pourquoi, nous tenons à dire à ceux qui ont choisi les réseaux sociaux comme Facebook et des médias pour nous dénigrer que nous n’avons rien reçu de personne et que nous n’accepterions pas que les femmes de la ville de Sya soient traitées comme des moins que rien », s’est indignée la porte-parole.
Plus que jamais, ont indiqué les animatrices du point de presse, les femmes de Bobo-Dioulasso réunies au sein du Collectif tous unis pour une transition réussie ont réaffirmé leur adhésion totale à l’idéal de lutte recherché par leur présidente d’honneur, Safiatou Lopez/ Zongo, à savoir la promotion et le bien-être des femmes.
Correspondance particulière de Alexis Omer
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