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© AFP par STEPHANE DE SAKUTIN
(Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
Football/CAN 2015: le tirage au sort |
L’Egypte a annoncé par la voix de Khaled Abdel-Aziz, son ministre de la Jeunesse et des Sports, qu’elle renonce à organiser la CAN 2017 et apporte son soutien à la candidature de l’Algérie. Un retrait en forme d’arrangement entre les deux pays ?
"Nous avons décidé de retirer notre candidature, et nous allons soutenir celle de l’Algérie". Par ces mots, Khaled Abdel-Aziz, le ministre égyptien de la Jeunesse et des Sports, confirmait dimanche au site spécialisé Kooora.com ce que la presse algérienne avançait depuis vendredi : l’Egypte abandonne la course à l’organisation de la CAN 2017 et soutiendra l’Algérie, désormais seule en lice face au Gabon et au Ghana.
Simple solidarité entre pays nord-africains ? Pour la presse algérienne, la décision égyptienne va plus loin et s’insère dans le cadre d’un deal conclu entre Mohamed Raouraoua, le président de la Fédération algérienne, et Hani Abo Rida, le vice-président de la Fédération égyptienne, tous deux membres du comité exécutif de la FIFA.
Un deal pour 2017 ?
Cette semaine justement, Mohamed Raouraoua a annoncé qu’il ne se représenterait pas au terme de son mandat au sein de l’instance, en avril. Mais si accord il y a, il ne porterait pas sur 2015 (seuls l’Ivoirien Jacques Anouma et Mohamed Raouraoua mettent leurs chaises en jeu ; le mandat d’Abo Rida court encore pour deux ans) mais sur 2017.
A partir de cette date, quatre des cinq sièges de la CAF à la FIFA seront réparties selon des critères linguistiques (un francophone, un anglophone, un arabophone et un lusophone, et un dernier revenant au président de la CAF). D’où l’hypothèse d’un retrait de Raouraoua pour laisser le champ libre à Abo Rida pour la place réservée aux arabophones. L’Algérien a pourtant laissé entendre qu’il faisait une croix sur 2015 car le mandat est court (deux ans), pour, peut-être, mieux se concentrer sur 2017. De plus, il est actuellement considéré comme un membre francophone sur le site de la FIFA et donc pas comme un concurrent potentiel d’Abo Rida, arabophone.
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