Le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida, a posé la première pierre marquant le lancement des travaux de la construction du village artisanal de Bobo-Dioulasso, le jeudi 19 février 2015. Le coût total de l’infrastructure est de plus de 7 milliards de FCFA.
Le village artisanal de Bobo-Dioulasso est situé au secteur 14 (Bindougousso) dans l’arrondissement n°3. C’est un ancien cimetière et la superficie du site est de six hectares. La première phase du chantier va permettre la clôture du site, la construction d’une plateforme, d’un bloc atelier, d’un bloc de toilettes, d’une guérite, d’une infirmerie, d’un portique et d’un local poste de transformation d’électricité. Ces réalisations qui doivent être prêtes d’ici à la fin de l’année 2015 s’élèvent à plus d’un milliard et demi (1 547 943 498) de FCFA, selon le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Hyppolite Dah. La République de Chine Taïwan a contribué à hauteur de sept cent quarante neuf millions neuf cent cinquante cinq mille (749 955 000) FCFA. Mais le ministre Hyppolite Dah a fait savoir que la poursuite des autres lots nécessite plus de six milliards de FCFA. Le Premier ministre Yacouba Isaac Zida a salué la construction de cette infrastructure. Selon lui, elle va contribuer à améliorer les conditions de vie des artisans. Il a fait comprendre que le financement va se poursuivre dans le cadre de la coopération avec la Chine Taïwan. M. Zida a également ajouté que le gouvernement va faire des efforts pour que le budget national puisse prévoir de l’argent, afin que les travaux qui vont commencer ne connaissent pas d’interruption. L’ambassadeur de la République de Chine Taïwan, Shen Cheng-Hong a, dans la même veine, réaffirmé l’engagement de son pays à accompagner le gouvernement pour la finalisation et le rayonnement du joyau. C’est le cabinet AGIR qui a en charge l’étude et l’aménagement de la plateforme, le suivi et le contrôle technique des ouvrages, ainsi que la coordination des travaux. Le directeur général d’AGIR, Rémy Compaoré, a expliqué que la première phase va consister à aménager la plateforme. « Etant donné que c’est un ancien cimetière, il faut aller jusqu’à 150 m de profondeur avec un compactage assez solide pour que les infrastructures puissent être bien assises », a-t-il dit. M. Compaoré a rassuré qu’après l’aménagement, la construction des bâtiments va suivre et les infrastructures seront réceptionnées avant la fin de l’année, conformément aux normes et aux prescriptions techniques.
Rabalyan Paul OUEDRAOGO