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Appel des jeunes pour la présidentielle: voici la réponse de Djibrill Bassolé

Publié le lundi 23 fevrier 2015 | FasoZine

© aOuaga.com par A.O
Diplomatie : 12 nouvelles compétences en renfort
Mardi 12 août 2014. Ouagadougou. La cérémonie officielle de sortie de la 3e promotion de l’Institut national des hautes études internationales (INHEI) dénommée "Rayonnement" a eu lieu en présence du parrain Kadré Désiré Ouédraogo, président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO). Photo : Djibrill Bassolé, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale

L’ancien ministre des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, va apporter une réponse « certainement favorable » aux jeunes qui l’appellent à se présenter à l’élection présidentielle du 11 octobre prochain. Il l’a dit ce week-end à Dédougou, le chef lieu de la Région de la Boucle du Mouhoun, lors d’un forum sur l’employabilité des jeunes, qu’il parrainait.

Réunis en forum à Dédougou, ces jeunes, avec à leur tête Adama Kiéma, ont réexpliqué que leur choix s’était porté sur Djibrill Bassolé comme candidat à la présidentielle en raison de son expérience, de ses compétences et son carnet d’adresses très fourni, etc.

L’ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré et actuel envoyé spécial de l’Organisation de la conférence islamique pour le Sahel ne compte pas rester sourd à cet appel d’une frange de la jeunesse de son pays. « Ma réponse sera certainement favorable à cet appel », a répondu le tout premier -et à ce jour unique- général de gendarmerie du Burkina Faso, en marge de la conférence.

Cependant, en bon tacticien, il veut encore mettre plus de chances de son côté avant de franchir le pas. « Je me suis donné le temps de mûrir la réflexion, de faire des concertations. Fort heureusement, ces concertations se passent très bien et se poursuivent d’ailleurs. En plus de ce mouvement social, en plus de l’appel des jeunes, il me faut m’assurer le soutien de certains partis », avance M. Bassolé.

A l’en croire, il a saisi le forum pour recueillir les attentes et les aspirations des jeunes, notamment les problèmes d’emploi liés au manque de formation et de financement. Ce qui lui permettra de les intégrer dans son programme de société, qui accordera une large place à la jeunesse. « Il faut aujourd’hui anticiper sur les grands problèmes qui préoccupent cette jeunesse afin d’y trouver des solutions. Le plus important, c’est ce débat participatif. Il faut donner le sentiment à toutes les composantes de notre société que leurs avis et leurs suggestions seront pris en compte par les gouvernants », prescrit Djibrill Bassolé.

Réunis à Ouagadougou le dimanche 11 janvier 2015, des jeunes issus -d’après eux- de 753 associations avaient demandé au général Bassolé de se porter candidat, assurant qui vont user de « tous les moyens » pour le convaincre.

La réponse de l’intéressé était venue deux jours plus tard, dans une interview accordée à RFI le 13 janvier 2015. « Je ne ferme pas la porte. J’en parlerai avec tous les membres de l’exécutif de la transition qui sont concernés, en particulier le chef de l’Etat » avait-il répondu au journaliste qui le questionnait. « Vous savez qu’en tant que général de gendarmerie, si je dois me lancer en politique, je dois au préalable avoir rendu ma démission de l’armée. Cela serait la première étape», avait-t-il ajouté.

Le samedi 31 janvier 2015 la Nouvelle alliance du Faso (Nafa), a été portée sur les fonts baptismaux pour soutenir la candidature de M. Bassolé.

DTS